Fouzi Lekjaa a accordé une interview à la chaîne égyptienne «ON Time Sports» et s’est penché sur plusieurs points concernant son rôle au sein de la CAF, la sélection nationale ou encore les clubs de la Botola.
Le président de la FRMF est revenu sur le départ de Vahid Hallilhodzic et l’arrivée de Walid Regragui à la tête des Lions de l’Atlas. «Malgré la qualification au Mondial 2022, l’ambiance au sein de la sélection nationale était toxique. Tout responsable est censé prendre des décisions difficiles et importantes. Le choix est ainsi tombé sur Walid Regragui qui dispose des compétences nécessaires pour prendre les rênes de l’équipe. Il a ainsi réussi à tirer le meilleur de chaque joueur, ce qui n’était pas le cas de Halilhodzic. Nous respections sa philosophie mais l’intérêt de la sélection général était supérieur», a confié Lekjaa.
Le responsable a également réagi aux accusations de partialité envers le Wydad de Casablanca et la Renaissance de Berkane.
«Ma relation avec la RSB est, certes, particulière vu que j’étais son président et que je porte cette ville dans mon cœur. Mais j’ai toujours défendu les intérêts de tous les clubs marocains», s’est-il défendu.
Concernant le WAC et le Raja, Lekjaa indique que les deux clubs de Casablanca jouissent d’une grande popularité et n’ont pas besoin du soutien du président de la Fédération pour briller et remporter des titres.
Fouzi Lekjaa vise-t-il la présidence de la CAF ? «On ne sait pas ce que l’avenir nous réserve. J’ai toujours veillé à cristalliser les aspirations de 800 millions de jeunes africains et je poursuivrai ma mission», a-il répondu. Le président a toutefois précisé que la gestion, par la CAF, de certaines compétitions continentales laisser à désirer.
Le responsable a aussi évoqué la finale de la Coupe du monde 2030 et les chances du Maroc de l’organiser. «L’événement revêt une dimension plus importante, qui ne se limite pas à la répartition des matchs entre les trois pays. Le message est clair : l’Afrique et l’Europe peuvent travailler et réussir ensemble, sans aucun préjugé lié à la race, à la couleur ou à l’appartenance», a précisé le président.
Et d’ajouter que le Maroc accueillera des matchs importants dans ses stades. «Le Royaume dispose des infrastructures nécessaires pour accueillir de grandes rencontres du Mondial 2030. Et je serai l’homme le plus heureux si un pays arabe est sacré champion du monde».
N.M.