Sport

Mondial 2030 : le point sur les retombées socio-économiques sur le Maroc

Par LeSiteinfo avec MAP

L’École Hassania des Travaux Publics à Casablanca a abrité, vendredi, une conférence sous le thème : « La Coupe du Monde 2030, un essor socio-économique et culturel majeur pour le Maroc ».

Marquée par la participation d’une pléiade de cadres et d’experts du monde du sport, cette conférence s’inscrit dans le cadre des « Olympiades EHTP », un événement tenu du 19 au 21 avril à Casablanca, et qui vise à travers le sport, l’art et la culture à promouvoir la créativité et l’esprit d’équipe des étudiants, tout en renforçant les liens entre l’université et la société dans son ensemble.

Intervenant à cette occasion, Hassan Fekkak, directeur sportif du Comité national olympique marocain (CNOM), a indiqué que l’organisation par le Maroc de la Coupe du Monde 2030, aux côtés des voisins méditerranéens Espagnols et Portugais, offre nombre d’enseignements, le premier étant que « le Maroc a candidaté plusieurs fois et a su gardé sa persévérance, sa résilience, et s’améliorer pour obtenir l’organisation de cet événement planétaire ».

Appelant tout un chacun à participer positivement à ce projet ambitieux qui concerne tous les Marocains, il a mis en évidence l’opportunité extraordinaire pour notre pays qu’est d’accueillir la Coupe du Monde, sur les plans économique, culturel et social.

Dans ce sens, il a expliqué que cet événement mondial permettra des retombées financières et économiques très importantes et avec une plus-value certaine à court et moyen terme, le Maroc devenant une vitrine planétaire durant cet événement.

De son côté, Ayoub Koutaya, professeur chercheur à l’Institut des Sciences du Sport-Université Hassan 1er, a mis en avant l’intérêt de l’organisation de la Coupe du Monde, soulignant « l’héritage matériel et immatériel » que tirera le Maroc de cet événement.

Dans ce sens, il a relevé qu’outre les retombées financières qui seront générées pendant et après l’organisation de la coupe du Monde, le Maroc se verra également doté d’acquis « en termes d’infrastructures et d’équipements sportifs qu’il faudra valoriser, mais aussi en lien avec l’accroissement du nombre de pratiquants de football et des compétences qui seront développées à tous les niveaux ».

À ce propos, il a mis l’accent sur la nécessité pour le Maroc en tant que pays organisateur d’accorder un intérêt particulier à l’amélioration de l’expérience des supporters qui seront les ambassadeurs du Royaume suite à leur visite à l’occasion de la Coupe du Monde.

Pour sa part, Karim Adyel, avocat spécialisé en droit du football international et arbitre au Tribunal Arbitral du Sport, a affirmé, lors d’une intervention par visioconférence, que l’organisation de la Coupe du Monde 2030 est un événement historique pour le Maroc et le football marocain.

Illustrant l’impact d’un tel événement sur l’économie, il a expliqué que durant le quatrième trimestre 2022, le PIB du Qatar a fait un bond de 8% grâce au Mondial, alors que la Corée du Sud, hôte de l’édition 2002, a connu une forte croissance du PIB réel de 7% par rapport aux niveaux enregistrés en 2001, 2003 et 2004.

Rappelant que la stratégie de préparation de cette Coupe du Monde n’est pas encore close, ce professeur universitaire à l’Academy of Leadreship Sciences (Suisse) a appelé à accompagner l’organisation de la Coup du Monde 2030 par un projet de développement global, visant à faire profiter tout le territoire national des retombées économiques de cet événement planétaire que ce soit sur le plan social ou culturel.


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