24 Heures du Mans : une course palpitante, Ferrari double Toyota
L’édition du centenaire des 24 Heures du Mans, disputée les 10 et 11 juin, a été à la hauteur des espérances. Pas pour Toyota, cela dit. Le (multiple) tenant du titre a débarqué dans son jardin sarthois avec la ferme intention de remporter une sixième victoire consécutive, mais a dû s’incliner face à Ferrari au terme d’une course palpitante, épique, marquée par des pluies torrentielles, plusieurs crashs, un chapelet d’abandons, mais aussi par un chassé-croisé au scénario hollywoodien entre les protos au Cavallino Rampante et ceux d’Aishi.
Le constructeur italien, couronné à dix reprises par l’Automobile club de l’Ouest et troisième plus beau palmarès de cette épreuve d’endurance mythique derrière Porsche (19 sacres) et Audi (13 victoires met fin à une attente de 58 ans. Sa dernière victoire au général remonte en effet à 1965 ! Elle avait été l’œuvre de la légendaire 250LM. Sa digne héritière, la Ferrari 499P #51 de la triplette composée des pilotes italiens Alessandro Pier Guidi et Antonio Giovinazzi et de leur équipier britannique James Calado, a devancé la Toyota GR010 Hybrid #8, tandis que la Cadillac V.Series.R #2 a complété le podium. L’écurie Ferrari AF Corse a fait carton plein puisqu’elle s’est offert un doublé retentissant lors de l’Hyperpole, mais aussi le meilleur tour et la meilleure vitesse de pointe (347,8 km/h) observés en courses.
Mehdi Labboudi / Les Inspirations ÉCO