L’expulsion de Novak Djokovic provoque la colère en Serbie
L’expulsion d’Australie du N.1 mondial, Novak Djokovic, a suscité, dimanche, l’ire des instances sportives serbes et des concitoyens du tennisman.
Dans le détail, le Comité olympique serbe a exprimé son soutien à « Nole » estimant qu’il a été victime « d’une grande injustice ». « Nous sommes extrêmement fiers de Novak Djokovic et de la façon dont il a fait face à ces circonstances extrêmement difficiles et déplaisantes », a dit l’instance dans un communiqué.
Plusieurs joueurs serbes engagés dans l’Open d’Australie se sont eux aussi exprimés, se disant ulcérés par l’expulsion du Djokovic, après douze jours de bataille judiciaire à rebondissements.
« Notre petite équipe serbe ici à Melbourne est ulcérée et déçue et je pense que nous devons désormais faire un effort supplémentaire pour, d’une certaine manière, venger notre meilleur représentant qui a été empêché d’être ici », a écrit Miomir Kecmanovic (N.78) qui devait affronter son compatriote au 1er tour de l’Open d’Australie lundi.
Le président serbe Aleksandar Vucic est également monté au créneau assurant que Djokovic « peut revenir dans son pays la tête haute ».
« Ils pensent qu’avec ces dix jours de mauvais traitements, ils ont humilié Djokovic », a lancé le président serbe à la presse locale. « Ils se sont humiliés eux-mêmes, Djokovic peut revenir dans son pays la tête haute et regarder tout le monde droit dans les yeux », a martelé le chef d’Etat.
Le tenant du titre à Melbourne et à Paris a quitté dimanche l’Australie après le rejet, par la Cour fédérale, de son recours contre l’annulation de son visa au motif que le N.1 mondial, non vacciné, représentait un « risque sanitaire ».
Le Serbe de 34 ans visait un 21è trophée du Grand Chelem pour dépasser ses rivaux Rafael Nadal et Roger Federer qui disposent de 20 trophées du Grand Chelem.
OE