Nouveaux éléments sur la mort d’Emiliano Sala
Les prélèvement sanguins effectués sur le footballeur argentin Emiliano Sala, décédé dans un accident d’avion en janvier dernier au-dessus de la Manche, ont révélé des niveaux élevés de monoxyde de carbone, selon un rapport publié mercredi à Londres.
Sala et son pilote, tous deux décédés dans le crash de leur avion, ont probablement été exposés à des niveaux « potentiellement mortels » de monoxyde de carbone, explique le rapport du Bureau d’enquête britannique sur les accidents aériens (AAIB), précisant que « des tests toxicologiques ont révélé que le passager présentait un niveau de saturation élevé en COHb (la carboxyhémoglobine, qui associe le monoxyde de carbone et l’hémoglobine et qui inhibe la délivrance d’oxygène dans le corps) ».
« Un niveau de COHb de 50% ou plus chez un individu en bonne santé est généralement considéré comme potentiellement fatal », précise l’AAIB qui fait savoir que « les tests montrent que Sala présentait un taux de saturation en carboxyhémoglobine (COHb) de 58 % ».
Il est considéré comme probable que le pilote du monomoteur qui transportait l’attaquant de 28 ans « aurait également été exposé au monoxyde de carbone », souligne le rapport.
Rappelons qu’Emiliano Sala a disparu au-dessus de la Manche alors qu’il se trouvait à bord d’un monomoteur Piper Malibu qui l’emmenait de Nantes, le club qu’il venait de quitter, à son nouveau club, Cardiff City, au pays de Galles. Son corps a été retrouvé en même temps que l’épave de l’avion deux semaines plus tard.
S.L. (avec MAP)