Ce qu’a dit Fouzi Lekjaa après la sentence de la CAF
La sentence de la CAF est tombée comme un couperet sur les auteurs du match de la honte de vendredi dernier à Tunis. Il a été ainsi décidé de faire rejouer la deuxième manche de la finale de la Coupe continentale sur terrain neutre. Sans oublier que le Trophée et les médailles doivent être restitués, que le président de l’équipe tunisienne a écopé de deux ans de suspension et que l’EST ne peut jouer des rencontres officielles à Radès.
Bien sûr, la réaction de l’EST était prévisible et subliminale. Refus de la décision de l’instance footballistique africaine, accusations d’incompétence d’Ahmad Ahmad et autres remontrances pointant la CAF .
Mais que pense le président de la Fédération royale marocaine de football du verdict, à l’issue de la réunion d’urgence qu’avait décidée le Comité exécutif de la CAF ? Dans une déclaration à Radio Mars, Fouzi Lekjaa a affirmé que le fait que la FRMF ait défendu la cause juste du WAC fait partie des prérogatives de cette dernière. La Fédération a donc aussi pour mission de défendre les clubs marocains et le football national.
« La FRMF a confirmé que le WAC avait été victime d’une injustice flagrante et a défendu le droit dont il avait été spolié. Ce que la CAF a bien appréhendé. Elle a décidé que la rencontre est à rejouer », a ajouté Lekjaa. Celui-ci a représenté le club casablancais après que la CAF lui avait octroyé cinq minutes afin qu’il puisse plaider la cause juste du WAC. Exactement le même laps de temps dont a bénéficié Wadii Jarii, président de la Fédération tunisienne de football, pour défendre les intérêts de l’EST, lors de cette réunion urgente qui a duré plus de cinq heures.
Et voilà que l’affaire de ce match de la honte du vendredi 31 mai dernier, au Stade Olympique de Radès, vient de dépasser le cadre sportif! En effet, le gouvernement tunisien vient de monter au créneau pour la transformer en affaire politique.
Larbi Alaoui