Maroc-Portugal: la FIFA ouvre une enquête
Non, cette fois-ci, ce n’est point une « bonne » blague, inventée par de mauvais et de malhonnêtes petits plaisantins! Il ne s’agit plus de rumeurs colportées et infondées sur de prétendus aveux de Mark Geiger, arbitre controversé du match Maroc-CR7, du mercredi 20 juin.
Non, cette fois-ci, c’est du sérieux, rapporte le média anglais The Sun. Il se fait l’écho d’une information de l’agence de presse russe, Interfax, sise à Moscou. Et il en ressort que la FIFA a ouvert une enquête sur la rencontre disputée entre le Maroc et le Portugal. Match dont le résultat final, à l’issue des 90mn, a été fortement controversé par les observateurs, aussi bien nationaux que des consultants objectifs de plusieurs chaînes sportives étrangères, sur le score de 1-0 en faveur de CR7 et de ses coéquipiers.
Cette enquête, appelée de tous les voeux des Marocains, est diligentée par l’instance dirigée par Gianni Infantino, suite aux dysfonctionnements technologiques ayant entaché la VAR (acronyme anglais de « Video assistant referee »). En ce qui concerne la victoire portugaise, un véritable hold-up footballistique, les erreurs auraient été autant humaines, celles de l’arbitre Mark Geiger, dont on ne risque pas de sitôt d’oublier le nom, que technologiques. Ces dernières auraient injustement affecté le système VAR au niveau de la surface de réparation et semé de vrais doutes sur l’interférence des systèmes d’alarme contre les incendies.
Pannes délectées, selon Interfax, au Luzhniki Stadium de la capitale russe, Moscou, qui avait abrité la rencontre Maroc-Portugal. Et ce sont les quatre systèmes d’alarme anti-incendies du stade qui ont simultanément fonctionné!
Quant au journal britannique The Sun, il assure que les fréquences des systèmes d’alarme comprises entre 868,3 et 868,6 megahertz (Mhz) sont susceptibles d’influer négativement sur le système technologique de la surface de réparation dont a la charge Hawkeye, l’entreprise britannique. La même source précise que les mêmes problèmes peuvent bien survenir dans la ville de Rostov ou la société locale de télécommunications, Tetra, utilise les mêmes fréquences que celles du moscovite Luzhniki Stadium.
Ces défaillances techniques ont été rapportées à la Commission d’organisation du Mondial 2018 de la FIFA, précise l’agence russe Interfax. Le journal The Sun, lui, affirme que l’instance fédérale internationale a décidé de mener une enquête sur ces dysfonctionnements. Ceux-ci, est-il besoin de le rappeler, ont grandement lésé plusieurs équipes participantes à la grand-messe russe et, à leur tête, celle des Lions de l’Atlas.
Que pouvons-nous espérer des conclusions de cette enquête? Qu’elles rendent justice à l’équipe nationale frustrée d’au moins un match nul contre le Portugal, sinon d’une large victoire si Mark Geiger avait accordé deux penaltys, voire trois, à Amrabet et ses coéquipiers. Il ne suffira pas alors de sanctionner l’arbitre américain, ni de se morfondre en excuses plates dont le Maroc, Hervé Renard et ses vingt-trois joueurs n’ont que faire.
Maroc-Portugal sera-t-il rejoué pour incompétence de Mark Geiger comme demandé par de nombreux supporters marocains dans une pétition? Cela est peu probable, même si la FIFA y gagnerait en crédibilité…
Larbi Alaoui