Pourquoi le roi Mohammed VI n’a pas reçu le Wydad?
Célèbre pour ses sorties médiatiques controversées, mais dénuées de langue de bois, le journaliste marocain Mohamed Maghoudi est revenu sur la participation du Wydad de Casablanca à la Coupe du monde des clubs. Et il n’a pas fait de cadeaux au président du club casablancais.
Lors d’une intervention pour une émission d’une chaîne qatarie, le journaliste n’a pas mâché ses mots et a pointé du doigt le président des Rouges Saïd Naciri qui serait, selon lui, derrière l’annulation de la réception du roi. « Tous les Marocains s’attendaient à ce que le roi reçoive le staff du Wydad de Casablanca avant de s’envoler vers les Emirats Arabes-Unis pour participer au Mondialito. Finalement, on apprend que la réception royale a été annulée à la dernière minute », rappelle le journaliste avec un air contrarié.
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L’annulation est due, selon lui, à « l’irresponsabilité » de Saïd Naciri qui aurait mis des noms de personnes étrangères au club casablancais dans la liste présentée au cabinet royal. « C’est un manque de respect au Wydad avec toutes ses composantes. C’est une erreur inadmissible de la part du président », pense Maghoudi. De son côté, Said Naciri a menacé de poursuivre en justice tous ceux qui ont colporté les rumeurs sur une éventuelle liste présentée au cabinet royal. Dans des déclarations à la presse, Said Naciri a affirmé qu’il n’avait donné aucune liste et que tout ce qui a été dit ou écrit est « totalement faux ».
Par ailleurs, Maghoudi, qui a visiblement une dent contre Naciri, n’a pas hésité à tacler, au passage, l’effectif du Wydad, qu’il qualifie de pauvre. « Je tire mon chapeau à l’entraîneur Houcine Ammouta qui a réussi à remporter la Ligue des champions d’Afrique avec un effectif pareil », s’insurge Maghoudi.
Le carton rouge de Brahim Nakkach qui lui a valu une expulsion de la rencontre contre le FC Pachuca a également été critiqué par le journaliste qui a tenu, par la même occasion, à s’adresser aux arbitres de la Botola. « Arrêtez de faire du favoritisme, de l’indulgence et de la complaisance avec les joueurs locaux. Appliquez la loi. A cause de ces laisser-aller, on se retrouve à côté de la plaque quand on joue au niveau mondial », a-t-il martelé.
Noura Mounib