Quand un dirigeant de l’Istiqlal critique le pouvoir
La grande majorité des membres du Comité exécutif du parti de l’Istiqlal se sont réunis autour de Hamdi Ould Rachid afin d’examiner la situation qui prévaut au sein de leur formation. Une présence de marque lors de cette rencontre est celle de Nizar Baraka, pressenti pour devenir le nouveau secrétaire général du parti en remplacement de Hamid Chabat décrié de tous les côtés.
Ces dirigeants ont discuté des multiples entraves que met Chabat sur la voie de la commission préparatoire du Congrès afin d’essayer de gagner du temps et se remettre en selle.
Mais le clou de la réunion était l’examen des déclarations fracassantes de Mohamed Bekkali, le membre du Comité exécutif et directeur du quotidien Al Alam, le porte-parole du parti, et président du syndicat de la presse qui s’est permis de critiquer ouvertement le pouvoir et de lui prodiguer des conseils. Les dirigeants de l’Istiqlal ont condamné unanimement les propos de Bekkali, qui est réputé être très proche de Chabat.
Le quotidien Al Akhbar a affirmé que Bekkali a déclaré que « celui qui gouverne ce pays a lâché trop de lest et il faut qu’il se ressaisisse ». Contacté par Le Site info, Mohamed Bekkali précise qu’il n’a pas parlé de la personne du roi, mais de gens connus qui dirigent le pays, « je ne parle pas du gouvernement », indique Bekkali.
Soufiane Laraki