Hamid Chabat lève le drapeau blanc devant ses opposants
Ce n’est qu’une unité de façade qui a été affichée à l’issue du congrès extraordinaire qu’a tenu le parti de l’Istiqlal samedi 29 avril. Ces assises étaient devenues nécessaires pour sauver ce qui pouvait l’être encore au sein du parti de l’Istiqlal. Depuis des mois, des luttes fratricides ont émaillé ce parti historique qui a basculé vers des luttes intestines qui allaient avoir raison de son existence même.
Les désaccords se sont accentués lors de l’épisode de la sortie médiatique de Chabat à propos de la Mauritanie qui n’a fait que remuer les eaux jusqu’ici stagnantes de la fronde. Une goutte qui a fait déborder le vase, d’autant plus que le Secrétaire général a commencé à préparer un Congrès sur mesure lui assurant à l’avance un deuxième mandat.
Ses opposants commençaient à se multiplier au sein du comité exécutif rassemblés autour du puissant Hamdi Ould Rachid. Ces derniers après moult combats ont réussi à imposer l’option d’un congrès extraordinaire seul à même d’entériner des amendements des statuts du parti notamment des articles qui faisaient barrage à de nombreux prétendants au poste de Secrétaire général.
Désormais, il suffit d’avoir siégé une seule fois au comité exécutif pour pouvoir présenter sa candidature au poste de secrétaire général. Ce qui n’était pas le cas jusqu’ici, puisqu’il fallait selon l’article 52 siéger au comité exécutif durant le dernier mandat.
Un nom circule avec insistance, c’est celui de Nizar El Baraka, l’actuel président du Conseil économique, social et environnemental, qui semble la personnalité qui est capable de rassembler le vieux parti du Maroc et d’en relifter l’apparence. Mais, Chabat, semble -t-il, prépare déjà son retour à sa maison mère, le syndicat de l’UGTM.
T.J.
