Le gouvernement d’El Othmani fin prêt pour être soumis au Roi
Saad Eddine El Othmani a tranché dans la composition de son gouvernement et a même fixé un seuil de ministres à ne pas dépasser. Il s’agit d’une équipe retreinte de trente ministres, ce qui est largement inférieur à celle de son prédécesseur, qui en comptait plus de quarante.
Autre changement, El Othmani a supprimé les postes de ministres délégués, sauf dans les départements dits de souveraineté, notamment le ministère de l’Intérieur, des Affaires étrangères et de la coopération et de l’Administration de la Défense.
En outre, des sources croient savoir qu’El Othmani a demandé à être reçu par le Roi en fin de journée du lundi pour lui remettre la liste des membres du gouvernement. Une information démentie par Al Yaoum24.
Le Chef de gouvernement désigné a déjà pris connaissance de toutes les candidatures et pris soin de faire ses choix en retenant, comme il l’avait lui-même dit, des profils présentant des compétences et des expertises avérées. C’était d’ailleurs l’exigence exprimée par le Souverain dans son discours de Dakar, le 6 novembre 2016, à l’occasion de la commémoration de la Marche Verte.
D’autres informations font état de la répartition des postes selon le poids de chaque formation. Ainsi, le PJD a obtenu dix postes, le RNI-UC: six, le MP: quatre, l’USFP: trois, et le PPS: deux. Ajoutés à ce nombre deux postes du ministère de l’Intérieur, unposte de ministre délégué du ministère des Affaires étrangères, un poste de l’Administration de la Défense, en plus du ministre des Habous et des affaires islamiques, qui ne relèvent tous d’aucun parti politique.
D’autre part, une Commission s’attelle à peaufiner la déclaration gouvernementale devant être présentée devant les élus de la Nation pour l’investiture finale du gouvernement.
T.J
