Politique

Algérie: pourquoi le CHAN est un véritable fiasco

Plus grave encore que d’affabuler, croire aux mythes que l’on a soi-même tissés est tout juste pathétique ! Et c’est, justement, le cas des locataires du Palais Mouradia qui sont persuadés et crient à qui veut bien les entendre que la cérémonie d’ouverture du CHAN « a dépassé celle de la Coupe du monde Qatar 2022 sur tous les plans ».

Or, les records battus ont hélas été ceux de la politisation, du manque de fair-play et du dépassement des règles de la FIFA. Ceci, sans parler de l’étrange similitude entre cette cérémonie et celle de la Coupe d’Afrique des Nations féminine de football, organisée au Maroc au mois de juillet dernier. Une imitation de second ordre, qui manque profondément d’âme et d’innovation.

Et que dire de la politisation, cette tendance devenue aujourd’hui manie pour Alger, de chercher dans le moindre détail, quelque chose à reprocher ou à critiquer dans le Maroc. Cette fois, la junte militaire qui gouverne l’Algérie d’une main de fer a fait appel au petit-fils du leader sud-africain Nelson Mandela.

L’on peut comprendre que la présence du petit-fils de Nelson était souhaitable, puisque le stade, dont la construction a duré…14 ans, porte le nom du leader et ancien président sud-africain. Néanmoins, le discours qu’il a prononcé, dont le texte lui a été sûrement dicté par les dirigeants du pays hôte du CHAN, ne fait que relancer davantage, en plein stade de football, la crise maroco-algérienne.

Les nombreuses vidéos partagées sur les réseaux sociaux, parlent d’elles-mêmes. On peut y voir à quel point l’organisation laisse à désirer. Les supporters algériens, eux-mêmes, sont déçus puisqu’un grand nombre d’entre eux ne peut pas accéder au stade.

Larbi Alaoui


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