Politique
L’ambassadeur algérien à Bruxelles s’aventure dans des analyses ubuesques
La énième sortie ratée de l’ambassadeur algérien à Bruxelles en a fait ricaner plus d’un. Discours démagogique, fuite en avant et invective à profusion sont les ingrédients de sa dernière interview.
Amar Belani expose la doctrine de son pays sur le retour du Maroc à l’Union africaine et l’accord agricole liant le Royaume à l’Union européenne, en sortant au passage son disque rayé sur le Sahara. Des questions qui ne regardent ni de près ni de loin le pays voisin, si ce n’est son implication avérée dans le blocage de la situation et sa responsabilité historique dans la séquestration de centaines de femmes et d’enfants dans des conditions dramatiques dans les camps de concentration de Tindouf, sans oublier les entraves qu’il dresse devant la réunification du Maghreb.
Au fil des quatre pages de cette interview fleuve, l’ambassadeur algérien dit tout et son contraire. Il s’ingénie laborieusement à dédouaner son pays de toute responsabilité dans la persistance du conflit artificiel autour du Sahara, dans le sinistre objectif de détourner l’attention des Algériens.
Sur un ton menaçant, prétentieux et pervers, ce chantre d’une diplomatie maléfique et rétrograde nous annonce que son pays, par polisario interposé, mènera une nouvelle bataille juridique pour contester l’accord de pêche liant le Maroc et l’UE. ‘’Ça sera la prochaine station’’, a-t-il averti.
Il nous informe qu’il faut s’attendre à «une mobilisation intense» contre le Maroc au niveau du parlement européen.
Après avoir essuyé un échec cuisant devant la cour de justice de l’UE, qui avait rejeté le recours du polisario ayant tenté d’annuler l’accord agricole, voilà que l’Algérie vient s’avancer sur un nouveau terrain périlleux, celui de l’accord de pêche. Une bataille perdue d’avance, car le Maroc, qui exerce la plénitude de sa souveraineté sur l’ensemble de son territoire, de Tanger à Lagouira, est toujours en ordre de marche pour défendre ses intérêts, fort qu’il est de la légitimité de son action et de la légalité incontestable de ses traités internationaux.
Contrairement à ce que véhiculent les médias algériens, le Maroc a réintégré l’UA pour consolider l’action de sa famille institutionnelle africaine en s’attaquant aux problèmes de développement et aux défis de la sécurité et la stabilité.
Adil Zaari Jabiri