Encore un autre revers diplomatique d’Alger en Afrique
Quelques jours après le cinglant échec de la politique d’endiguement, qu’a menée l’Algérie contre le Maroc, afin de contrecarrer son retour à l’Union Africaine, voilà, que les responsables algériens se réveillent sur autre revers non moins important.
Ce sont en effet cinq pays d’Afrique de l’ouest qui ont décidé de se retirer de l’accord d’Alger, signé en 2010, pour renforcer la coopération en matière de lutte contre le terrorisme.
Le Mali, le Burkina Faso, la Mauritanie, le Niger et le Tchad, ont claqué la porte, après avoir constaté l’inefficacité de cette alliance, qui n’a pas réduit les risques d’opérations terroristes ni mis fin aux différents groupes terroristes qui ont proliféré dans la région.
Ces pays ont justifié l’abrogation de leur accord avec Alger, par le fait de la nécessité de renforcer la coopération dans ce domaine avec l’Union européenne en général et avec la France en particulier. Une manière très diplomatique de ne pas offenser un voisin très incertain et dont la politique est enveloppée de beaucoup d’énigmes.
En effet, il était devenu de plus en plus clair pour les cinq capitales africaines, que l’Algérie jouait un double jeu, en tentant de tenir ces pays sous sa coupe, dans une démarche de chantage évidente.
D’ailleurs, le Mali, pour ne citer que ce pays, continue à subir les effets de cette politique dans ses régions du nord limitrophes de l’Algérie, qui sont infestées de groupes terroristes.
Mais ce jeu a fini par être découvert et plus personne dans l’entourage de l’Algérie n’ose faire confiance à Ramtane Lamamra et Cie.
T.J.