L’Algérie a subi de lourdes pertes après la fermeture du gazoduc Maghreb-Europe
La fermeture par l’Algérie du gazoduc Maghreb-Europe (GME) lui a fait infliger de lourdes pertes financières, rapporte lundi l’agence de presse fédérale russe FAN.
La même source précise que l’Algérie s’est heurtée à des problèmes techniques liés à ses projets d’étendre la capacité du gazoduc Medgaz, ce qui a provoqué une hausse du coût du transport à mesure que la demande augmente et que la crise énergétique s’aggrave en Espagne et dans toute l’Europe.
L’agence russe rapporte également que l’Espagne accuse l’Algérie de ne pas avoir respecté sa promesse de lui fournir du gaz en quantités suffisantes, notant qu’Alger malgré son obligation d’assurer des exportations à volume égal, est actuellement contrainte de doubler le nombre de méthaniers dont elle se serait passée si elle avait maintenu le fonctionnement du gazoduc Maghreb-Europe (GME).
Depuis la fermeture du GME, les autorités espagnoles font état de perturbations récurrentes dans la chaine d’approvisionnement via les solutions de remplacement proposées par Alger.
L’Espagne recourt désormais à d’autres fournisseurs, notamment les États Unis d’Amérique pour ne pas lier son économie à une source d’énergie non fiable particulièrement dans le contexte de l’envolée des prix et des difficultés d’approvisionnement liées au conflit russo-ukrainien.