Un journal centrafricain appelle à l’exclusion de la « rasd » de l’UA
Le journal centrafricain « Centrafric Matin » a souligné que la présence de la pseudo « rasd » au sein de l’Union africaine UA, constitue « une violation grave du droit international et de la Charte de l’Organisation », revenant, à cet égard, sur les déclarations des participants à un séminaire régional tenu dernièrement à Dar-Es Salam en Tanzanie.
Les participants à ce séminaire ont unanimement appelé à l’expulsion immédiate de la pseudo « rasd », « cette entité fantoche, dont la présence au sein de l’Union africaine, outre qu’elle constitue une violation grave du droit international et de la Charte de l’Organisation panafricaine, est une source de division et d’instabilité » en Afrique », a écrit le journal, dans un article intitulé « l’expulsion de la +rasd+ de l’Union africaine est un impératif et une nécessité absolue: flagrante violation de la Charte de l’UA ».
« Le différend régional autour du Sahara marocain constitue, à n’en point douter, un +frein majeur+ à l’intégration économique de l’Afrique et un obstacle à la paix et à la stabilité sur le Continent », ont constaté les participants à ce séminaire organisé sous le thème « L’impératif de la relance post Covid: Comment la résolution de la question du Sahara peut-elle renforcer la stabilité et l’intégration de l’Afrique ? », a noté le média centrafricain.
De ce séminaire, poursuit le journal, il s’est dégagé l’urgence de trouver une solution réaliste et définitive à ce différend artificiel, avec pour base l’Initiative marocaine d’autonomie, ainsi qu’une mise en garde contre les groupes séparatistes de la pseudo « rasd » pour la division qu’ils sèment et la « menace alarmante » qu’ils constituent à la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA).
Les débats marquant cette rencontre, coorganisée par l’Institue of Peace and Conflict Studies (IPCS) et la Tanzania Peace Foundation (TPF), ont clairement fait ressortir l’impératif d’expulser la pseudo « rasd » de l’UA et de tous ses organes, et ce pour permettre à l’institution panafricaine d’être à l’avant-garde, et de jouer un rôle véritablement constitutif, afin d’atteindre les objectifs de l’Agenda 2063 et de contribuer positivement aux efforts des Nations Unies pour la résolution définitive du différend régional sur le Sahara marocain, précise le journal.
C’est également dans ce sens, relève-t-on de même source, que les participants ont mis en exergue la mise en œuvre du Nouveau modèle de développement dans les provinces du Sud ainsi que les divers projets « titanesques » qui y ont été lancés par le roi Mohammed VI, des projets axés sur des secteurs clés, tels que les infrastructures, les énergies renouvelables, la logistique et l’enseignement supérieur.
Ces projets, souligne le journal, font du Sahara marocain tant un pont entre l’Afrique subsaharienne et l’Europe, qu’un pôle de développement socio-économique pour les populations locales et le Continent africain.
De même, les ouvertures de Consulats généraux à Dakhla et Laâyonne crédibilisent et confirment la reconnaissance de la souveraineté absolue du Maroc sur son Sahara, traduisant et illustrant ainsi l’alignement des Africains sur la position marocaine et leur détermination d’en finir, une fois pour toutes, avec ce différend artificiel qui paralyse le décollage du Continent, étant précisé que les deux tiers des membres de l’UA ne reconnaissent aucunement la pseudo « rasd », ajoute-t-il.
Dans la même veine, le rédacteur en chef du groupe médiatique sud-africain « The Star », a souligné que ce conflit artificiel est le résultat des politiques « toxiques » de l’Algérie.
Confirmant cette tendance, la déclaration de Fahmi Said Ibrahim, ancien ministre comorien des Affaires étrangères a souligné que « l’expulsion de la pseudo +rasd+ de l’UA corrigera une +injustice historique+ et permettra à l’organisation panafricaine de redorer son blason et de retrouver sa crédibilité ».
L’expulsion de la « rasd » de l’UA, outre qu’elle constitue un grand pas à franchir dans la résolution de la question du Sahara marocain, consacrera également la neutralité de l’UA dans ce conflit artificiel.
Pour M. Ibrahim, l’Organisation panafricaine n’a pas à décider du statut d’un Etat quelconque non reconnu par les Nations Unies et, pire encore, n’ayant aucun des éléments juridiques constitutifs d’un Etat indépendant et souverain.
A propos des éléments historiques attestant la marocanité du Sahara, M. Ibrahim relève que divers documents juridiques, dont certains remontent au XVIIème siècle, ont été présentés à la Cour Internationale de Justice, confirmant indubitablement un lien de souveraineté incontestable et constant du Maroc sur son Sahara, indique le journal.
S’agissant de l’impact que la résolution de ce conflit régional aura sur le Continent, il a souligné que celle-ci favorisera l’unité et l’intégration socio-économique du Continent, de même que la consolidation de la coopération entre ses divers blocs régionaux.
Quant au géopolitologue rwandais, Ismaël Buchanan, il a affirmé que l’Algérie porte un poids historique dans ce conflit artificiel autour du Sahara marocain et qu’elle est considérée comme l’acteur principal de ce conflit, la question du « polisario » étant en première ligne de la politique étrangère de l’Algérie, rappelle la même source.
F.J.