Aziz Akhannouch défie les contingents électroniques du PJD
Depuis que Benkirane a suspendu unilatéralement toutes les discussions portant sur la formation du gouvernement, les contingents électroniques du PJD et leurs alliés sur la toile, ont reçu l’ordre d’attaquer de front Aziz Akhannouch.
Tenu pour responsable du « chantage » fait à leur leader, le président du RNI a fait l’objet depuis quelques jours d’une campagne de dénigrement sans précédent. Ainsi, un appel « Akhannouch dégage » a été largement diffusé sur internet, accompagné d’invitations au boycott des stations de service « Afriquia », dont il est le propriétaire.
Même Sajid, le secrétaire général de l’UC, n’a pas échappé pas à cette vindicte électronique, puisqu’il est décrit comme étant le « chef de bande de la mafia casablancaise qui s’appropriait illégalement des biens immobiliers appartenant à des étrangers ou aux juifs marocains ».
Répondant à cette campagne bien orchestrée, Aziz Akhannouch, qui présidait un meeting de son parti à Casablanca mercredi, a juré : « même si tous les contingents électroniques du monde m’attaquaient, je ne changerais pas ma position d’un iota ».
Voilà qui en dit long sur l’état d’esprit du leader des indépendants et sa détermination à ne pas céder devant Benkirane.
T.J
