Amina Faouzi Zizi: « Les lois doivent être plus limpides et sans équivoque » (VIDEO)
Amina Faouzi Zizi, députée du parti de la Lampe, est l’invitée de cette première émission ramadanesque de Le Site info, « Nissae wa Siassa » (Femmes et politique).
A propos du dossier des enseignants contractuels des Académies régionales d’enseignement et de formation (AREF), la PJDiste croit ferme qu’un dialogue sérieux et efficient devrait être ouvert afin de trouver les solutions idoines à cette problématique. Amina Faouzi Zizi a aussi tenu à exprimer son indignation à l’encontre des violences dont ont été victimes des enseignants sous contrat devant le siège du Parlement, tout en affirmant que la position du Parti de la Justice et du Développement demeure le refus de toutes les violences, quelles que soient leurs natures.
Concernant la parité du genre au Maroc, l’invitée de « Nissae wa Siassa » a rappelé que la Constitution 2011 a mis en avant la promotion des droits des femmes et leur participation politique. Ainsi, sous l’Hémicycle, les dispositions constitutionnelles ont permis la création de « la liste nationale » composée de 60 représentantes de la gent féminine.
Ce progrès, selon Amina Faouzi Zizi, a contribué à renforcer l’importance de place des femmes au sein du Parlement, mais l’objectif souhaité est l’amélioration de cette présence féminine et la promotion du rapprochement féminin des centres du pouvoir. La qualité de ladite présence est davantage plus importante que la quantité en ce qui concerne la participation politique, même si le nombre de sièges des députés est limité au sein de la Chambre des conseillers et de celle des représentants, a-t-elle précisé.
De ce fait, la loi doit être plus claire à ce sujet, le nombre des femmes sous l’Hémicycle bien déterminé et ne donne lieu à aucune conjecture. « Les lois doivent être plus limpides et sans équivoque. Par exemple, la présence des femmes doit être concrétisée au sein des Bureaux des deux Chambres du Parlement, au lieu de se contenter de ‘signaux’, à ce propos », a tenu à souligner la députée du PJD.
Amina Faouzi Zizi a également considéré que la session législative actuelle a été marquée par une forte présence féminine et ce, au sein de toutes les Commissions parlementaires, donnant pour exemple la Commission de justice, de législation et des droits de l’Homme qui a connu un pourcentage important du nombre de députées de diverses couleurs partisanes.
Larbi Alaoui et Khadija Chafi