Crise des cafés et restaurants: le PPS interpelle l’Exécutif
Lors de sa réunion hebdomadaire, mardi 13 avril, le Bureau politique du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS) a tenu, tout d’abord, à évoquer les répercussions des mesures restrictives et du couvre-feu, de 20 heures à 6 heures du matin, pendant ce mois sacré de Ramadan. Lesquelles répercussions, auxquelles le gouvernement El Othmani doit vite trouver une issue concernant particulièrement les prestataires de services tels que les cafés, les restaurants et les salles de fêtes, entre autres.
Tous ces secteurs, rappelle le parti des camarades de Mohamed Nabil Benabdallah, font travailler des milliers de citoyens qui se retrouvent « gros Jean comme devant », selon l’expression du fabuliste de La Fontaine, démunis et incapables de faire face aux dépenses ramadanesques des leurs, à cause de l’arrêt de leurs activités.
Par ailleurs, les problématiques et les difficultés que connaît le secteur de l’Education nationale et de la Formation professionnelle, en général, et la question épineuse des enseignants contractuels, en particulier, faisaient aussi partie de l’ordre du jour de la réunion du Bureau politique du parti du Livre.
Et selon le communiqué du PPS, dont Le Site info détient copie, le BP a passé en revue les principales conclusions auxquelles est parvenu le forum organisé par le parti, samedi dernier, sous le thème: « Les métiers de l’éducation et de la formation et les défis de la réforme ». A cette occasion, le PPS a tenu à chaleureusement saluer l’importante participation et la forte contribution des représentants des différentes franges de la famille de l’éducation et de la formation.
Dans ce sillage, le PPS a souligné la primauté qui doit être celle d’une école publique qualifiante, offrant un enseignement et une formation utiles et efficients. De même que l’on a insisté sur l’intérêt spécifique qui doit être accordé aux ressources humaines de ce secteur, « si vital pour le devenir de notre pays et de notre peuple ».
Aussi, le PPS souhaite-t-il que le gouvernement s’efforce à ouvrir le dialogue et à être plus à l’écoute des représentants de toutes les franges de la grande famille de l’éducation et de la formation. L’Exécutif devrait également éviter la confrontation violente et les méthodes répressives, mais plutôt trouver les solutions adéquates qui répondent aux attentes légitimes des femmes et des hommes exerçant ces nobles métiers. Et ce, en privilégiant l’égalité des chances, des droits et des devoirs, entre les différents cadres de l’éducation et la formation. Le BP du PPS a également précisé que toutes les conditions, permettant de mener l’année scolaire à bien et à terme, devraient être réunies, afin d’éviter l’absentéisme et la désertion scolaire susceptibles d’affecter « l’avenir des générations futures et celui de notre peuple ».
Concernant la vie interne du parti, le BP a pris acte de plusieurs rapports concernant diverses actions et activités partisanes. Parmi les principales, celles concernant les préparatifs aux prochaines échéances électorales 2021, aussi bien aux niveau national et local, qu’à celui des Régions. La programmation ramadanesque des activités des différentes instances du PPS a aussi été débattue et le Bureau politique du Parti du Progrès et du Socialisme a annoncé avoir mis tout en oeuvre afin de garantir la réussite probante de toutes les activités prévues pendant le mois sacré de Ramadan.
Larbi Alaoui et Youssef Chalabi