Politique

« Dayf khass »: Aftati explique son différend politique avec El Azami et évoque Benkirane (VIDEO)

« Je ne suis pas d’accord avec Driss El Azami El Idrissi à cause de sa décision de démissionner de son poste de président du Conseil national du parti ».

C’est Abdelaziz Aftati, député du parti de la Lampe, qui a fait cette révélation et la cause de son différend avec son « frère » du PJD, El Azami El Idrissi, qui a également quitté le navire du Secrétariat du parti, après la démission précitée.

Pour l’invité de notre émission « Dayf khass » (Invité spécial), le démissionnaire compte parmi les ténors du PJD et, au lieu de démissionner, il aurait été préférable qu’il demeure au service de son parti et reste partie intégrante de la direction de ce dernier. En revanche, le son de cloche de Driss El Azami El Idrissi est autre et « la goutte qui a fait déborder le vase » est l’adoption, par le Conseil de gouvernement, du projet de loi concernant l’utilisation du cannabis pour des usages médicamenteux et industriels.

Surtout qu’El Azami avait auparavant déclaré qu’aucune personne « contentieuse » ne serait contre la dépénalisation du kif. Cependant, avait-il argué, « les raisons de l’opposition du parti proviennent des circonstances dans lesquelles ce projet de loi a été proposé ». Et le désormais-ex-président du Conseil national du PJD avait également précisé que « le parti allait débattre et étudier ledit projet avant de prendre la décision adéquate à son sujet ».

Par ailleurs, et épisode de jeudi de « Dayf Khass » ne pouvait ne pas évoquer avec son invité la démission de l’ancien chef de gouvernement et ancien patron du parti islamiste, Abdelilah Benkirane. Abdelaziz Aftati, membre du Secrétariat général du PJD, a alors assuré que cette démission n’influera nullement sur le parti. Tout au contraire, il a considéré que « les sorties » de Benkirane sont « positives ».

Aftati a tenu également à demander aux figures politiques historiques, tels que Mohamed El Yazghi, Ismail Alaoui et Mohamed Bensaid Ait Iddir, de rester en perpétuel contact avec les citoyens et de communiquer avec eux, concernant les causes nationales principales du pays.

Larbi Alaoui et Youssef Bajaja


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