Ismaïl Alaoui évoque sa grand-mère, Abderrahmane El Khatib et Hosni Benslimane (VIDEO)
Ismaïl Alaoui, « le Sage du parti du Livre », est un homme politique marocain que l’on ne présente plus. Mais il est intéressant de rappeler, assez brièvement, une partie de son long parcours.
Professeur universitaire, parlementaire et ancien ministre de l’Education nationale puis de l’Agriculture, Ismaïl Alaoui avait rejoint les rangs du Parti communiste marocain (PCM) en 1962. Après le décès « accidentel » de Feu Ali Yata, il a été élu secrétaire général du Parti du Progrès du Socialisme en septembre 1997. Et il a rempilé comme patron des camarades en 2001 puis en 2006.
Natif de Salé et issu d’une famille bien ancrée dans l’Histoire du Maroc, Ismaïl Alaoui ne pouvait pas ne pas être influencé et inspiré par des personnalités de ladite famille, dont son père qui avait joué un rôle important dans son éducation, sa mère et sa grand-mère maternelle. Cette dernière, fille du Grand vizir (Sadr Al Aadam), combattait toutes sortes de mythes, affabulations et charlatanismes, tant ses convictions religieuses étaient fortes. « Elle avait un comportement salafiste, dans le sens le plus beau et le plus noble du terme », dit d’elle son petit-fils, dans ce premier épisode de notre série « Hikayat ».
Une autre personnalité a eu une influence importante, culturelle et politique, sur le riche parcours de l’ex-patron du parti du Livre. Il s’agit de Abderrahmane El Khatib, ancien ministre de l’Intérieur, dans le gouvernement Bahnini, puis ministre de la Jeunesse et des Sports. « Il suivait de près mes études et a largement contribué à enrichir ma culture générale, aussi bien en langue arabe qu’en langue française », a dit notre interlocuteur à propos d’El Khatib.
Quant à ses relations avec le général de corps d’armée, Hosni Benslimane, dont il est le cousin, elles datent depuis l’enfance et les jeux et loisirs partagés en commun, a souligné Ismaïl Alaoui. Lesquelles relations familiales se sont raffermies pour se transformer en amitié ayant duré des décennies. Et d’ajouter que Benslimane « était d’une gentillesse extrême et d’un calme remarquable! Tout le contraire de son frère qui faisait preuve d’une certaine agressivité avec les enfants ».
Larbi Alaoui et Youssef Bajaja
