Le polisario a essuyé un « dur revers » à Guerguarate (expert argentin)
Le polisario a essuyé un « dur revers » à El Guerguarat, après que les Forces Armées Royales (FAR) ont mis fin, vendredi à l’aube, aux « actions de banditisme, de provocation et de blocage de la mobilité » via le passage à la frontière sud maroco-mauritanienne, a écrit, ce samedi, l’Agence de presse argentine Total News Agency.
« Les FAR ont décidé de mettre fin aux provocations continues, menées par le front polisario avec le soutien de l’Algérie à El Guerguerat, où des miliciens armés, se faisant passer pour des civils, bloquaient depuis le 21 octobre dernier la circulation notamment aux camions chargés de marchandises à acheminer vers des pays africains », a souligné Total News Agency.
L’interruption du flux commercial de produits alimentaires et autres produits marocains affecte particulièrement l’économie de ces pays du Sahel, en provoquant des pénuries de ces produits essentiels sur les marchés subsahariens, a relevé l’auteur de l’article, l’expert argentin, Adalberto Carlos Agozino.
Les milices du polisario ont endommagé la route goudronnée, brûlé des pneus, installé des tentes et mené des actions de harcèlement (jet de pierres) contre les troupes de la MINURSO, investis de la mission d’appliquer pacifiquement les directives du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, qui a ordonné aux séparatistes de libérer le passage, a fait observer Agozino.
« Dans son absurdité de propagande, le front polisario, tente en vain de faire passer cette zone tampon pour un territoire libéré. Tout un non-sens fantaisiste qui ne trompe personne mais confond certains gens de bonne volonté qui ne connaissent pas bien la région », a déploré le média argentin.
« C’est pourquoi les actions résolues des Forces Armées Royales ont éradiqué d’un seul coup tous les fantasmes des séparatistes qui ont dû fuir rapidement après avoir mis le feu à leur camp improvisé », a noté la même source.
Pour l’expert argentin, « cette nouvelle humiliation publique subie par la direction du polisario des mains des Forces Armées Royales aggrave la crise dans laquelle vit l’organisation séparatiste ». Au cours des dernières années, elle a continuellement perdu le soutien international avec le retrait de plusieurs pays de leur reconnaissance de la pseudo rasd, a rappelé l’agence de presse argentine, revenant notamment sur l’ouverture en cascade de consulats de nombreux pays à Dakhla et à Laâyoune, l’adhésion d’importants cadres politiques au Mouvement sahraoui pour la paix et le statut quo qui marque la question du Sahara marocain après quatre décennies de négociations.
La grogne de la population est clairement grandissante dans les camps de Tindouf, qui vont de démissions forcées à des appels au changement au niveau d’un leadership vieillissant des séparatistes, a fait observer M. Agozino, pour qui « cette situation interne du polisario le pousse à provoquer des incidents avec le Maroc pour tenter de rétablir une certaine cohésion parmi ses partisans.
« Les dirigeants du polisario savent très bien qu’ils ne sont pas en mesure de mener un conflit militaire ouvert contre le Maroc, c’est pourquoi ils s’adonnent à mener des provocations pour que toute réponse du Royaume apparaisse devant le monde comme une agression et qu’ils puissent continuer à nourrir le mythe de minorité persécutée. Mais, cette stratégie confond de moins en moins de personnes », conclut le média argentin.
M.S. (avec MAP)