Indemnités, confrontation avec des influenceurs… El Azami s’explique (VIDEO)
Qu’est ce qui a agacé le député du Parti de la justice et du développement Driss El Azami El Idrissi durant le débat sur les pensions des parlementaires à la chambre des représentants ? Pourquoi était-il agressif avec les influenceurs ? Pourquoi s’est-il emporté contre la Commission de Benmoussa qui a invité certains influenceurs pour écouter leur avis ?
Pour répondre à toutes ces questions qui occupent le haut du pavé de l’actualité, nous avons interviewé Driss El Azami El Idrissi pour notre émission « Dayf Khass » à la fin des travaux de la commission des finances et du développement économique de la chambre des représentants.
De prime abord, il a expliqué que la nervosité qui avait marqué son intervention mardi était causée par les fausses allégations véhiculées par certains influenceurs qui constituent, certes, une minorité, mais disséminent néanmoins de fausses informations sur les pensions servies aux parlementaires. Pour ce député qui est aussi président de la commune urbaine de Fès (maire), on ne peut pas limiter le parlementaire aux indemnités ou à la pension qu’il touche. Il faut aussi prendre en considération les efforts qu’il déploie et que les citoyens ne voient pas.
« Le problème c’est qu’on réduit l’image et les efforts du député à la rétribution financière qu’il touche, sans s’intéresser à la mission de législation qu’il remplit », a-t-il encore souligné.
C’est cette vision réductrice qui aurait soulevé l’ire de cet ancien ministre au point où il a qualifié les influenceurs de « vils populistes » et d’en oublier que c’est leur droit de s’exprimer tant qu’ils ne violent pas les lois et les régulations de la liberté d’expression.
Ce député qui affirme toucher près de 20.000 DH comme député et 15.000 DH pour sa fonction de maire de Fès a également confié que son parti soutient la liquidation des pensions des parlementaires.
A propos des préparatifs pour les élections législatives, communales et professionnelles de 2021, il a réitéré que son parti refuse le principe du quotient électoral sur la base du nombre des inscrits et qu’il ne votera pas cette proposition si elle est soumise au parlement
S.Z.