Balafrej démissionne du Technopark et décline la retraite parlementaire
Comme il l’avait promis lors de sa fulgurante campagne électorale, Omar Balafrej a tenu parole.
Fraîchement élu à la chambre des représentants sur la liste de la Fédération de la Gauche démocratique, dans la circonscription de Rabat-océan, Omar Balafrej a pris des décisions radicales.
Il a annoncé abandonner son poste de directeur du Technopark, pour lequel il perçoit plus de 50 mille dirhams et plusieurs autres privilèges, pour se consacrer à sa mission parlementaire, dont l’indemnité est de l’ordre de 32 mille dirhams. Et ce n’est pas tout. Omar Balafrej a décidé de ne pas souscrire pour la retraite parlementaire afin d’être cohérent avec la revendication de la FGD par rapport à cette problématique.
Il a expliqué sa démission du Technopark, par le fait que la loi interdit le cumul de fonctions, surtout si la personne travaille dans une société dont l’Etat détient plus de 30% des parts. Or, dans son cas, les parts de l’Etat dans Technopark sont de l’ordre de 35%. Il ajoute: « j’appartiens à l’école de Abderrahim Bouaâbid qui a toujours dit que la politique est avant tout une question de moralité ».
A noter que la FGD a obtenu 2 sièges au parlement, l’un à Rabat-Océan et l’autre à Casablanca-Anfa qui est revenu au militant Mohamed Chennaoui.
T.J