Sahara: un expert révèle ce que cache l’obsession anti-marocaine de l’Algérie
L’Algérie a créé le front séparatiste du polisario sur son sol et provoqué un conflit artificiel autour du Sahara marocain pour nourrir son obsession à trouver un débouché sur l’océan Atlantique, a souligné l’expert péruvien en relations internationales, Ricardo Sanchez Serra.
Dans un article sous le titre « l’Algérie se noie dans ses problèmes et promeut l’antisémitisme », Sanchez Serra a fait observer que « le régime algérien est motivé par son obsession de trouver un débouché sur l’océan Atlantique en attentant à la souveraineté du Maroc », ajoutant, que « pour concrétiser ses desseins, ce régime a soutenu le front séparatiste du polisario et provoqué un conflit artificiel ».
« Sur fond de la situation politique et économique turbulente, le régime algérien jette son dévolu sur ses médias, qui adoptent une ligne éditoriale anti-Maroc, pour semer la confusion au sein de l’opinion publique algérienne et le distraire des vrais problèmes dans lesquels il patauge, comme la pénurie de nourriture, de l’eau et de médicaments dans le contexte actuel de la pandémie du nouveau coronavirus », a relevé l’auteur de l’article, publié par le journal électronique « Prensa 21 ».
« L’Algérie connaît des troubles politiques et sociaux qui s’exacerbent, au moment où l’armée monopolise le pouvoir et essaie d’étouffer l’opposition à travers des méthodes de répression systématique, les agressions et l’emprisonnement », a ajouté Sanchez, qui est également vice-président de la Fédération des journalistes péruviens. « De nombreux activistes du mouvement de contestation, qui manifestent chaque semaine depuis un an, des défenseurs des droits de l’Homme et des journalistes, comme Khaled Drareni, ont été emprisonnés », a-t-il expliqué.
Et d’ajouter que la communauté internationale est aujourd’hui préoccupée par les pratiques de répression du régime algérien, rappelant que sept parlementaires européens ont condamné la situation des droits de l’Homme en Algérie et appelé l’Union européenne à mettre en œuvre la décision du Parlement européen prise en novembre 2019 au sujet de la situation des libertés en Algérie.
Sanchez Serra a indiqué que cette décision « condamne fermement les arrestations arbitraires, la séquestration, l’intimidation et les attaques contre des journalistes, des syndicalistes, des avocats, des étudiants, des défenseurs des droits de l’Homme et des militants de la société civile, ainsi que tous les activistes pacifiques qui participent aux manifestations ».
« Les médias officiels algériens, comme l’agence de presse APS, voix du gouvernement militaire, ont accusé le Maroc et ce qu’ils ont appelé le lobby sioniste marocain d’être derrière l’appel des membres du Parlement européen à concrétiser ladite décision », a-t-il noté, estimant que « sous régime dictatorial, aucune information n’est publiée sans son aval ». « L’Agence du régime algérien s’en est prise de manière abjecte aux origines de certains parlementaires européens », a-t-il poursuivi, en s’interrogeant: « l’attaque contre la croyance juive n’est-elle pas considérée comme de l’antisémitisme ? ».
L’expert en relations internationales a affirmé qu' »il est devenu clair que le régime dictatorial algérien veut détourner l’attention de ses violations des droits de l’Homme à travers ses attaques haineuses contre le Maroc », notant que « si l’Algérie veut critiquer les affirmations des membres du Parlement européen, elle doit y apporter des preuves, car les idées doivent être confrontées aux idées et non pas en attentant aux croyances ou aux races ».
Dans le même ordre d’idées, il a relevé que « le régime algérien est aujourd’hui plus nerveux que jamais », vu la situation économique qui empire sur fond de la forte baisse des réserves de change, les coûts élevés de la lutte contre la pandémie du nouveau coronavirus, la baisse des prix du pétrole, qui représente 93% des revenus du pays, sans parler de la corruption qui dévaste l’économie depuis des décennies.
L’expert péruvien a souligné que le régime déboussolé d’Algérie, qui est resté otage des revenus pétroliers, n’a pas réussi à diversifier son économie et à créer d’autres sources de richesse, ce qui a plongé le pays dans la pauvreté et le chômage, rappelant que l’Algérie importe près de 70% de ce qu’elle consomme.
L’auteur de l’article a conclu que cette sombre situation politique et économique en Algérie, cinquième importateur d’armes au monde, fera rapidement du pays un nouveau Venezuela de la Méditerranée.
M.S. (avec MAP)