Education: Amzazi veut (encore) se rapprocher de l’UE
Le ministre de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Said Amzazi a appelé, jeudi à Salé, à élargir l’éventail du partenariat et les chantiers menés avec l’appui de l’Union européenne sur le modèle du programme « Education II » dont ont bénéficié 2.000 acteurs pédagogiques.
« Nous souhaitons développer le partenariat Maroc-UE et tirer profit de l’expertise européenne dans divers chantiers comme notamment l’appui au préscolaire, aux politiques linguistiques, au système d’orientation et à l’éducation inclusive qui nécessite un programme dédié aux personnes en situation de handicap ainsi qu’une pédagogie qui leur est adaptée », a souligné le ministre lors de la cérémonie de clôture du programme de partenariat Maroc-UE Éducation II, lancé en 2017.
Il a également plaidé pour une collaboration centrée sur les compétences acquises par les enfants, le numérique dans les classes et dans le milieu scolaire, la mise en place de systèmes de veille sur les enfants tournés vers la lutte contre l’abandon scolaire, ainsi que sur la digitalisation de l’éducation STEM (Science, Technology, Engineering, Mathematics), dans la perspective de mieux préparer les élèves aux métiers du 21ème siècle.
Ciblant les trois académies de Casablanca-Settat, Marrakech-Safi et de l’Oriental, le programme Éducation II qui a profité à 2.000 participants est fondé sur cinq axes que sont la formation initiale et continue des cadres pédagogiques, la planification scolaire pluriannuelle, le renforcement des capacités des managers, le développement des ressources pour l’amélioration du modèle pédagogique et enfin le système d’information, la communication et la visibilité du programme, a-t-il précisé dans une déclaration à la presse.
Pour l’ambassadrice et chef de la délégation de l’UE au Maroc, Claudia Wiedey, il s’agit d’un partenariat exceptionnel autour du secteur de l’éducation « qui constitue l’arme la plus puissante de toutes les sociétés puisqu’il permet de contribuer à une évolution durable et équitable du pays, de former des opinions et une population capable de répondre aux besoins du pays ».
Elle a souligné, dans une déclaration à la presse, que le secteur de l’éducation est un processus qui s’inscrit dans la durée en ce sens qu’elle est placée au centre du développement social et sociétal de tout pays, d’où l’importance de contribuer à cette démarche.
« Nous avons commencé par une phase qui était axée sur la quantitatif. Maintenant nous sommes dans une phase qui se concentre beaucoup plus sur la qualité de la formation initiale, mais aussi continue pour les enseignants, et sur les mécanismes d’information et de communication », a relevé la diplomate.
A l’occasion de cette cérémonie placée sous le thème « Maroc-UE, partenaires pour une éducation de la qualité », le ministère de l’Éducation nationale s’est félicité du « partenariat fructueux » avec l’Union européenne et de son soutien aux efforts de réforme du système éducatif et de formation, ainsi que des résultats positifs réalisés par le programme « Éducation II » dans sa phase d’expérimentation.
Ce programme sera généralisé à d’autres académies régionales d’éducation et de formation, dans le cadre de la mise en œuvre de la loi-cadre 51-17 relative au système d’éducation, de formation, de recherche scientifique et de la vision stratégique de réforme 2030-2015, indique-t-on auprès de ce département.
Les participants à ce programme ont reçu des trophées et des certificats en reconnaissance de leur engagement dans le processus de réforme du système éducatif national dont l’ambition première reste l’amélioration de la performance dues programmes pédagogiques.
B R