Politique

La France est l’autre face des Talibans, selon Mustapha Ramid

Mustapha Ramid a estimé vendredi 8 novembre que la France est l’autre face des Talibans, précisant que ces derniers imposent aux femmes un certain aspect vestimentaire tandis que l’Hexagone interdit le voile.

«C’est une atteinte aux libertés individuelles dans les deux cas», a indiqué le ministre chargé des droits de l’Homme et des relations avec le Parlement, cité par Al3omk. Ces propos, qui risquent de jeter un sérieux coup de froid dans les relations franco-marocaines, ont été tenus à l’occasion de l’examen du budget consacré au Conseil national des droits de l’Homme dans le cadre du PLF 2020 par les membres de la Commission de justice, de législation et des droits de l’Homme.

Mustapha Ramid a également assuré que le CNDH est une institution indépendante libre d’exprimer ses positions. «Ces positions, certes, sont à respecter. Mais il faut savoir que le programme gouvernemental n’a pas prévu de dépénaliser les «déjeûneurs» et les relations hors-mariage», a-t-il indiqué.

Ramid a ainsi réagi à la demande officielle du CNDH de dépénaliser les «déjeûneurs» via l’abrogation de l’article 222 du Code pénal marocain qui punit “celui qui, notoirement connu par son appartenance à la religion musulmane rompt ostensiblement le jeûne dans un lieu public pendant le temps de Ramadan (…)”. De même que le CNDH demande à ce que soit annulé le paragraphe de l’article 220 du Code pénal qui incrimine “quiconque emploie des moyens de séduction d’ébranler le foi d’un musulman (…)”.

L’instance constitutionnelle a expliqué son point de vue dans un communiqué dont Le Site Info détient copie. “Ces articles ne sont pas conformes avec les dispositions de la Constitution, ni avec les critères internationaux des droits de l’Homme”.

N.M.

 


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