Libertés individuelles: le MUR n’en démord pas
Le Mouvement de l’unicité et de la réforme (MUR), ossature idéologique du PJD, a annoncé que son Conseil consultatif « s’était arrêté sur le débat sociétal concernant les libertés individuelles dans notre pays ». Et ce, en parallèle avec la proposition d’un projet de loi sur des amendements du Code pénal, déposée sous l’Hémicycle, précise le MUR.
« C’est là l’occasion pour que le Mouvement rappelle sa position dont l’essence est le référentiel religieux islamique, qui est également celui de l’Etat et de la société. Un référentiel en conformité avec les conventions internationales des Droits de l’Homme et ne s’opposant pas avec les fondements et les principes stipulés par la Constitution », réitère le MUR, dans un communiqué dont Le Site Info détient copie.
De même qu’il est rappelé que le MUR, en tant que « mouvement réformateur, prédicateur et éducationnel et aussi un acteur de la société civile », assure l’importante du Code pénal dans la protection de la société et des individus, la lutte contre la criminalité et la rémission des dysfonctionnements socio-éducatifs.
En revanche, le communiqué ajoute que cette approche juridique n’est pas suffisante en l’absence de l’appoint d’une approche préventive en symbiose avec la bonne éducation sur les valeurs familiales, saines et pudiques, pour contrecarrer les appels à la liberté sexuelle.
Cette dernière, prévient le MUR, ne peut qu’engendrer de graves conséquences sur l’esprit des bonnes moeurs et sur le symbiose sociétale. Des risques qui ne peuvent que perdurer en l’absence de promotion des rôles éducatifs d’institutions prônant les valeurs, tels que l’école, la mosquée et les médias.
Le Conseil consultatif du MUR, qui s’était réuni les 26 et 27 octobre courant, à Rabat, a également lancé un appel pour « la protection des libertés générales de toutes sortes de débordements concernant les droits humains et qui risquent de ternir l’image du Maroc et de parasiter son modèle de réformes ».
Et dans ce sillage, conclut le le MUR, « l’initiative de la grâce royale est à mettre en exergue, ainsi que son influence positive dans la continuité de la réconciliation totale qui garantira l’image du pays et son expérience démocratique novatrice ».
Larbi Alaoui (avec Mohamed Fernane)