Le PPS tire sur le Projet de Loi de Finances 2020
Le Parti du Progrès et du Socialisme vient d’exprimer sa grande déception concernant le Projet de Loi de Finances 2020. Pour les camarades du parti du Livre, le PLF « manque de vision politique et de réponses aux différentes attentes ».
Suite à la réunion hebdomadaire de son Bureau politique, mercredi dernier, le PPS a tenu tout de même à souligner certains points positifs et compréhensibles du Projet de la Loi de Finances 2020. Cependant, le PLF, dans sa globalité, est « décevant », aux yeux des camarades de Mohamed Nabil Benadallah.
« Sa conception générale ne repose sur aucune base politique réformatrice, ni sur aucune stratégie conçue par l’Exécutif. Le PLF manque également d’une identité socio-économique particulière De plus, on y remarque l’absence de réponses aux attentes actuelles, surtout après le remaniement ministériel élargi qui se devait d’apporter une plus-value à l’action gouvernementale ».
Le Bureau politique du PPS regrette également que le PLF 2020 soit loin de concrétiser des orientations nouvelles et à même de répondre à une petite partie des questions essentielles concernant les attentes de différentes couches sociales.
Le PPS a également exprimé son refus catégorique de l’article 9 du PLF 2020 concernant « l’insaisissabilité des biens de l’Etat », quelle qu’en soit la raison. Et ce, car l’Etat se doit de payer ses créanciers. Et le PPS demande au gouvernement d’annuler cette disposition qui constitue « une atteinte ostensible à la séparation des pouvoirs et à l’indépendance de la justice ».
De surcroît, cela est en flagrante contradiction avec la philosophie claire et nette de la défense des droits humains, stipulée par la Constitution 2011 du Royaume, conclut le Bureau politique du Parti du Progrès et su Socialisme.
Larbi Alaoui