Sahara: l’Algérie a-t-elle tourné le dos au Polisario?
Contrairement aux années précédentes, aucun officiel ou représentant de la présidence ou du gouvernement algérien n’a daigné répondre présent à la 10ème édition de la prétendue « Université d’été des cadres du Polisario ».
Le quotidien « Akhbar Al Yaoum » rapporte que Brahim Ghali, le chef des séparatistes, était présent à Boumerdès, en territoire algérien. Mais l’absence de tout haut officiel de l’Etat algérien a été considérée par les dirigeants polisariens comme une véritable déconvenue concernant leur vain projet séparatiste au Sahara marocain, ajoute la même source.
Le fait qu’aucun officiel algérien n’ait daigné se déplacer à Boumerdès est également un indicateur fort de la position du gouvernement provisoire d’Algérie vis-à-vis du Polisario, « créature » de l’ancien régime. Lequel régime est vivement critiqué par la vox populi de nos voisins de l’Est demandant la tête de ses symboles qui doivent rendre des comptes et être traînés en justice, comme l’ont été plusieurs anciens ministres.
Les symboles dudit régime, précise le journal, sont coupables de « dilapidation de deniers publics, d’utilisation de l’argent du contribuable en leurs faveurs ou en faveur d’une tierce personne », entre autres chefs d’accusation.
Et la fantomatique « RASD » fait partie intégrante de cette « tierce personne », financée par de grosses sommes de dinars sonnants et trébuchants.
Chose qui a mis à mal la trésorerie du pays voisin, a diminué les chances de création d’emplois et privé le pays de projets de développement à même de pallier la crise sociale où patauge l’Algérie, conclut la même source.
Larbi Alaoui