PAM: Benchamach sollicite une intervention royale
Le secrétaire général du Parti de l’Authenticité et de de la Modernité est aux abois! Le moteur du parti du Tracteur est de plus en plus poussif et époumoné, à cause de nombreuses dissensions internes et intestines
Et Hakim Benchamach tire la sonnette d’alarme en assurant que « le danger est toujours omniprésent » et que le PAM a plusieurs fois, depuis sa création, fièrement joué le rôle de « pare-choc » afin de défendre l’institution royale contre les conséquences du risque islamiste.
Et c’est ce samedi après-midi que le patron du Tracteur a fait cette profession de foi, à l’occasion de la présentation du document intitulé « La Voix de la Renaissance ». Avouant que son parti est « à la croisée des chemins » et qu’il est en nette régression, alors qu’il était à l’avant-garde des initiatives se rapportant aux attentes et desiderata des citoyens.
« Le populisme ambiant a atteint aussi certaines composantes de notre parti et, par conséquent, nous n’avions pas pu garder le rythme en tant que parti d’opposition(…) », a regretté Benchamch.
De même que le secrétaire du parti du Tracteur a pointé certains dirigeants PAMistes qui, dans le cas où ils seraient aux commandes, multiplieraient déjà contacts et consultations avec le Parti de la Justice et du Développement en vue d’une éventuelle alliance avec les islamistes. Reniant en cela les principes immuables du parti, sans nul respect des militants dans ce qui ressemblerait fort à une opération de « hold-up » du PAM, craint-il.
« Nous avions commis plusieurs erreurs pendant une décennie, avoue Benchamach. Mais nous devrions, avant les échéances électorales prochaines, « guérir nos maux » et pallier ce que nous avons de dysfonctionnement ».
Enfin, le patron du PAM sollicite l’intervention du roi Mohammed VI pour que le souverain « mette fin à ce qui se trame au sein du paysage politique ». Et ce, vu « qu’il est clair que les partis politiques ont échoué dans leurs missions et que notre échec perdurera puisque nous n’avons pas réussi à mettre un terme au fiasco de la politique marocaine souffrant de dysfonctionnements et de pathologies », diagnostique Hakim Benchamach.
Larbi Alaoui et Naïma Lambarki