L’Algérie distribue les pétrodollars contre le recensement des camps de Tindouf
Alger se dérobe de ses obligations internationales en refusant un statut officiel des populations qu’elle séquestre sur son territoire.
Depuis que des voix s’élèvent, un peu partout dans le monde pour revendiquer le recensement des populations séquestrées à Tindouf, l’Algérie voit rouge. Dernièrement, des députés et sénateurs américains ont exigé de l’administration d’Obama, de mener une action au niveau de l’ONU pour que ces populations soient recensées et reconnues en tant que réfugiés avec tous les droits qui y affèrent, notamment le droit de circuler librement.
Là, Alger a senti le couperet lui tomber sur la tête et a décidé de contre-attaquer, comme elle sait le faire. C’est par le biais de la vieille recette des pétrodollars, que les responsables algériens espèrent échapper à cette obligation. Certaines données provenant de Washington, font état d’un large lobbying sonnant et trébuchant qui vise les milieux de décision du pays de l’oncle SAM.
A cette fin, Alger a mobilisé un portefeuille de 500 mille dollars pour acheter le silence de toutes les voix qui veulent que le droit soit appliqué à cette population.
Apparemment, Alger a réussi à retarder l’échéance, mais à l’ONU plusieurs pays influents commencent à s’impatienter et à critiquer ouvertement l’entêtement des locataires du palais El Moradiya.
D’après des observateurs, l’Algérie a dépensé, depuis 1974, plus de 250 milliards de dollars dans ses actions contre l’intégrité territoriale du Maroc. Le fait-elle uniquement pour les beaux yeux des Sahraouis ?
Taoufik Jdidi