Justificatifs électoraux: panique à bord des partis
La loi est contraignante par rapport aux justificatifs financiers des élections. Certains députés tardent pourtant à respecter les lois qu’ils ont votées. Un paradoxe incompréhensible.
A quelques encablures des prochaines élections et alors que le ministère de l’intérieur s’apprête à livrer la première partie du financement aux partis, certains députés n’ont pas encore déposé leurs justificatifs électoraux à la Cour des comptes.
Ce retard injustifié peut compromettre le processus des subventions publiques de certaines formations.
Il s’agit essentiellement de cinq partis, de la majorité comme de l’opposition, dont les parlementaires semblent réticents à honorer leurs engagements.
Ayant senti le risque d’être privés de subventions, les états-majors de ces partis ont multiplié les contacts avec les retardataires, les menaçant de les rayer des listes des candidatures et même de les poursuivre en justice.
Certaines données font état d’une somme de plus de 5 millions de dirhams représentant les frais électoraux de ces députés.
Bien entendu, ces données sont approximatives puisque certains candidats auraient pu dépenser, à eux seuls, plus que cette somme.
M. D.