Akhannouch et les médias, que de spéculations et de ragots !
Selon un journal de la place, Aziz Akhannouch aurait rejoint les rangs du PAM. Le parti du tracteur s’est senti obligé de réagir.
A l’approche des élections, non seulement les partis politiques dérapent, mais aussi certains médias. C’est le cas d’un quotidien arabophone qui a diffusé une «information» selon laquelle Aziz Akhannouch serait retenu sur les listes des candidatures du Parti de l’authenticité et de la modernité (PAM).
Ce «scoop» a suscité plusieurs interrogations auprès des observateurs qui n’y ont vu que des relents sensationnels et une pure spéculation sur le parcours politique de cette personnalité jugée «hors du commun».
Ces dernières semaines, Akhannouch a fait l’objet d’une multitude de «potins». Après le 7 octobre, tantôt il est chef du gouvernement, tantôt nommé conseiller du roi, tantôt il quitte le navire de la politique pour se consacrer à ses affaires. Bref, il est suivi et ses pas sont comptés.
Après la publication de cette information, le PAM a cru bon de diffuser un communiqué par lequel il dément catégoriquement la candidature du ministre sur ses listes et précise que la procédure de sélection retenue par le parti est claire et répond à des critères stricts et bien définis. Tout en se présentant ouvert à toutes les compétences, le PAM critique les auteurs de ces allégations qui, selon lui, veulent nuire à l’image de ce parti.
Aziz Akhannouch était apparenté RNI, mais il a démissionné de ce parti le 1er janvier 2012. Après le remaniement ministériel de 2013, il a préféré garder la casquette d’un technocrate.
T. J.