Hakima El Haite:«Démissionner? Moi? Jamais!»
Lors d’une conférence de presse organisée à Rabat, la ministre chargée de l’environnement, Mme Hakima El Haite, a tenu à jeter toute la lumière sur la question de l’importation des déchets italiens.
Encouragée par une assistance composée essentiellement de représentants d’associations et des cimenteries, la ministre a retrouvé sa fougue habituelle en s’insurgeant de manière véhémente contre tous ceux qui colportent, selon elle, des fausses informations, voire des calomnies l’accusant d’avoir touché des pots-de-vin et d’avoir séjourné dans des palaces en Italie en marge de la signature du contrat d’importation de 2500 tonnes de déchets.
A tous ceux-là, la ministre promet des procès et à cet effet elle a demandé l’autorisation du chef de gouvernement pour les poursuivre en justice. Pour ce qui est de la question de fond, elle explique qu’elle n’a jamais cédé aux pressions des cimentiers auxquels elle avait signifié qu’elle ne travaillerait jamais dans le flou: «Je ne cèderai pas et je ne démissionnerai pas.»
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Toutes les transactions devaient être conformes aux réglementations en vigueur localement et à l’échelle internationale, notamment la convention de Bâle. Hakima El Haite a pris la défense de ce lot importé d’Italie en déclarant qu’il provient de la région de Pescara et d’une usine appelée Dico. Elle a précisé que le secrétaire général du ministère l’avait visitée et que le Maroc importe 450 mille tonnes de ces déchets annuellement.
Et d’ajouter que si le Maroc veut interdire l’importation des ces déchets, il doit se retirer de la convention de Bâle, les douanes marocaines doivent agir dans ce sens et que l’on cesse de critiquer injustement le ministère.
T.J.
