Maroc-Iran: mais que mijote l’Algérie?
Le Royaume a rompu ses relations diplomatiques avec le pays des Mollahs, suite à l’implication avérée de son allié, le Hezbollah, dans l’armement et l’entraînement des milices polisariennes. L’Algérie qui pense être « indirectement visée » dans cette affaire a décidé de riposter.
Alors que le Maroc dit comprendre « l’embarras » du voisin de l’est, la diplomatie de celui-ci serait sur le point de prendre certaines décisions, dont celle de réduire la représentation diplomatique marocaine sur son territoire.
Selon Anadolu, agence de presse turque, le ministère algérien des Affaires étrangères a soumis un rapport au président Abdeklaziz Bouteflika sur la « détérioration » des relations avec le Maroc. Ledit rapport propose plusieurs mesures, dont la réduction de la représentation diplomatique marocaine en Algérie et l’expulsion d’un certains nombre de diplomates marocains.
De son côté, Abdelkader Messahel, le MAE algérien, s’apprête à se rendre dans plusieurs pays arabes et occidentaux dans la tentative de convaincre de l’inexistence d’éléments du Hezbollah dans les camps de Tindouf pour entraîner militairement les milices du Polisario.
Cela vient après que le porte-parole du ministère des Affaires étrangères et de la coopération du Royaume a dit comprendre « l’embarras de l’Algérie » et son besoin d’exprimer sa solidarité « avec ses alliés du Hezbollah, de l’Iran et du Polisario (…) ». Ce qui n’empêche pas que le Maroc détient des preuves irréfutables du soutien politique, médiatique et militaire du Hezbollah au Polisario et ce, de connivence avec l’Iran.
La même source a aussi assuré que le Maroc détient des données précises sur cette implication, ainsi que la liste des responsables militaires du Hezbollah, présents à Tindouf, et celle des armements iraniens en possession des séparatistes.
Alors, ce que concocte le voisin de l’est comme riposte ne saurait » cacher le soleil avec un tamis » du MAF algérien. « Et ça, tout le monde le sait! ».
Larbi Alaoui