Loubna Abidar: « Je suis très malade… »
Loubna Abidar est malade. Gravement malade, d’après sa lettre qui ressemble plus à un funeste testament. La sulfureuse interprète de « Much loved » (Zine li fik), le film controversé de Nabil Ayouch, déclare souffrir d’une « sale maladie de la gorge ». Est-ce un euphémisme pour ne pas dire qu’il s’agit d’un cancer de la gorge?
En tout cas, les explications sur sa maladie que Loubna Abidar donne dans sa lettre publiée sur Facebook, ses injonctions à ses détracteurs, comme ses recommandations à ses admirateurs, laissent penser au pire. Des sites d’info n’hésitent pas à employer le mot « cancer », rapportant la maladie de l’actrice et ses conséquences immédiates: séances de soins (chimiothérapie?), absence forcée de Loubna, ses excuses et, surtout, son émouvant « testament » si jamais…
« Si jamais , je ne guéris pas, que tout le monde me pardonne! », écrit-elle. Et de préciser que, pour sa part, elle pardonne à tous ceux qui lui ont porté du tort, l’ont décriée et l’ont poussée à quitter son pays pour s’exiler à l’étranger. Se décrivant comme « une femme forte », ayant foi en l’efficience des soins prodigués aux patients « dans un pays développé »( sûrement la France), elle espère que la guérison sera au bout de cette douloureuse épreuve qu’elle dit vivre » dans la solitude ».
Mais c’est la fin de la lettre de Loubna Abidar qui interpelle. Sa maladie est-elle donc si grave qu’elle évoque le cas de sa dispartion? « Si jamais le destin décide que je n’en réchapperai pas, je vous conjure de m’enterrer au Maroc, mon pays; Que mon cercueil soit couvert de l’étendard amazigh et que des roses soient distribuées à mes obsèques dans tous les quartiers de Marrakech! ».
L’on ne sait que penser de ce « testament » qui semble sortir tout droit du scénario d’un film mélodramatique. Mais Loubna, si vous nous lisez, tenez bon la rampe! Au nom de « zine li fik », combattez ce « mard li fik »! Prompt rétablissement et revenez au Maroc sur vos jolies gambettes!
Larbi Alaoui