Nouvelle arrestation de Saad Lamjarred: les derniers éléments de l’affaire
Décidément, Saad Lamjarred cumule les déboires judiciaires. La garde à vue du chanteur marocain, une nouvelle fois soupçonné de viol, cette fois-ci à Saint-Tropez (Côte d’Azur), dans la nuit de samedi à dimanche, a été prolongée de 24 heures ce lundi matin, ont indiqué à l’AFP les autorités judiciaires.
Le parquet de la ville de Draguignan (Sud-est de la France) cité par l’AFP, évoque « une affaire complexe » qui s’est déroulée « dans le cadre de rencontres dans des établissements de nuit » avec « deux versions diamétralement opposées (qui) s’entrechoquent », nécessitant « la poursuite des investigations et l’audition de tout témoin utile ».
Lamjarred a été interpellé dimanche matin à la suite de la plainte d’une jeune femme, née en 1989, pour des « faits caractérisés de viol », selon la justice. L’enquête a été confiée à la brigade de recherches de la gendarmerie de Gassin-Saint-Tropez, où le chanteur, âgé de 33 ans, est actuellement entendu, indique l’AFP.
Rappelons que le chanteur avait déjà été mis en examen en octobre 2016 à Paris pour “viol aggravé” et “violences volontaires aggravées” à l’encontre d’une jeune femme de 20 ans et écroué. Il avait été remis en liberté en avril 2017, sous bracelet électronique, à la suite d’une décision de la Cour d’appel de Paris. Il est toujours poursuivi dans le cadre de cette affaire.
Le chanteur a par ailleurs été autorisé par la justice française à se rendre au Maroc. Il en a profité pour sortir plusieurs tubes dont le dernier “Casablanca”.
En 2010, Lamjarred a également été mis en cause aux États-Unis dans une affaire de viol présumé, mais les poursuites ont été abandonnées.
Soufiane Laraki