Faut-il croire en la FGD ?
Par Nourr Edine
Campagne timide disent les uns, faiblesse de la com, répondent les autres et au vu des « nouveautés » de cette jeune formation, on reste sceptique, plus par les déceptions du passé-présent que par le programme !
La Fédération de la gauche démocratique ou FGD dérange, avec sa désormais, icône Nabila Mounib, qui tranche, avec son discours vrai, sans complaisance pour le système, sans crainte de remuer les habitudes installées à coup de budgets engloutis, sans se soucier de ce que son discours provoque comme malaise.
Sa voix semble inaudible, d’abord à cause de ce machisme qui a condamné la femme au silence et ensuite du brouhaha chaotique des dizaines de partis politiques, plusieurs fois inutiles.
La FGD dérange car son approche est plus pragmatique, quand elle dénonce la mascarade démocratique où personne ne gouverne et personne n’est comptable de sa gestion.
Elle milite pour le pouvoir du peuple, seul et unique à légitimer tous les pouvoirs. Des pouvoirs indépendants et séparés comme l’exige la raison démocratique. Une justice aveugle et impartiale, libre et indépendante avec un code pénal à la hauteur du siècle et des droits humains universels.
Elle est dans le sillage des mouvements qui ont mis fin à la gabegie incontrôlable et incontrôlée. La FGD est, désormais, le leader dans l’orientation juste à donner à la société pour voir clair, pour savoir qui fait quoi et pour exiger les comptes à ceux qui confondent l’argent public avec l’argent privé.
La FGD, par son programme sans faux fuyants, nous fera échapper à cette dictature religieuse qui, chaque jour, devient plus arrogante, elle nous libérera de cette ambiance glauque où les hyènes se disputent le cadavre du pays exangue.
Même s’il est difficile de croire que ses élus se désisteraient de leurs salaires, allocations et primes au profit de leur commune, il faut s’obliger à rêver, car c’est par le rêve que les communautés grandissent !
