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La part des ventes des voitures full hybride, équipées d’un moteur à essence et d’un petit moteur électrique, grimpe en flèche en France.
Sur les deux premiers mois de 2025, les hybrides ont pris le contrôle du marché français et représentent 48,7% des ventes aux particuliers, à raison de 22,5 % pour les full hybride, 21,8 % pour les mild hybride, une hybridation légère, et 4,4 % pour l’hybride rechargeable, selon les statistiques de la Plateforme automobile (PFA), relayés par la presse.
D’après les derniers chiffres de l’Association des constructeurs européens d’automobiles (Acea), cité également par la presse, ce type de motorisations a dépassé les modèles essence en janvier, reprenant la tête après avoir déjà dominé le marché européen de septembre à novembre 2024.
Les immatriculations des modèles hybrides ont représenté 34,9% du marché, soit une hausse 18,4% sur un an, précise la même source.
Avec 38% des intentions d’achat l’an passé, sur les marchés du neuf et de l’occasion confondus, l’hybride s’impose comme « la motorisation favorite » des Français, devant l’essence (22%) et le diesel (16%), selon les résultats du baromètre Energies 2024 « Leboncoin » et « l’Argus ».
« L’hybride s’envole et décroche l’essence, qui décroît, » pointe Olivier Flavier, directeur du marché mobilité chez le site web français de petites annonces « Leboncoin », cité par le journal « Aujourd’hui en France ». « La courbe de l’électrique (19%), qui progresse, et celle du diesel, qui chute, se croisent enfin », note-t-il.
« Ces voitures représentent un super compromis pour les particuliers et les petits professionnels, type taxis », décrypte Nicolas Caron, responsable des experts chargés de la valorisation des véhicules à « l’Argus ».
Le baromètre Énergies 2024 « Leboncoin » et « l’Argus » montre, en outre, que l’attrait pour les véhicules électriques continue de croître, atteignant 19% des intentions d’achat l’an passé, sur les marchés du neuf et de l’occasion confondus, contre seulement 6% en 2016.