Après les partis et des personnalités d’horizons multiples, c’est au tour de deux pressentis au poste de Premier ministre en France d’être reçus, ce lundi, par le président de la république, Emmanuel Macron dans le cadre de ses consultations politiques.
Macron a entamé ce nouveau round en recevant l’ancien premier ministre socialiste Bernard Cazeneuve et l’ancien ministre et membre du parti Les Républicains, Xavier Bertrand, tous deux que les médias ont plébiscité ces derniers jours pour Matignon.
Rappelons que depuis le 23 août, Macron, en quête d’un premier ministre qui ferait consensus et qui résisterait à une motion de censure à l’Assemblée nationale, a consulté à la fois dans le camp de droite que celui de gauche pour sortir le pays de la situation inédite dans laquelle il se trouve.
Le chef de l’Etat recevra également ce lundi l’ancien président de la république François Hollande, puis son prédécesseur Nicolas Sarkozy, lequel s’était prononcé clairement pour un gouvernement de droite.
« A la lumière des deux derniers scrutins, les européennes et les législatives anticipées, la France est de droite, sans doute comme elle ne l’a jamais été », avait déclaré Sarkozy au journal « Le Figaro », appelant sa famille politique (Les Républicains) à proposer un Premier ministre de ses rangs « plutôt que de céder à la facilité de laisser nommer une personnalité de gauche ».
Pour les médias français, ces consultations constituent la dernière ligne droite pour le président français avant de nommer le nouveau locataire de Matignon.
Citant l’entourage de Macron, la presse spécule que ce dernier devrait laisser passer la rentrée scolaire ce lundi et procéder à la nomination du nouveau premier ministre dès mardi.
Les élections anticipées convoquées par le président de la république en juin dernier pour « mettre les français devant leurs responsabilités » face à la poussée de l’extrême droite avaient, rappelle-t-on, donné lieu à une carte politique hétéroclite ne dégageant aucune majorité claire à la chambre basse, rendant difficile le choix d’un premier ministre qui bénéficierait de la confiance des députés.
S.L