L’Espagnole María Branyas, doyenne de l’humanité, décédée à 117 ans
La doyenne de l’humanité, l’Espagnole María Branyas Morera, est morte mardi à l’âge de 117 ans dans le nord-est de l’Espagne, a annoncé sa famille.
« Maria Branyas nous a quittés. Elle est morte comme elle le voulait : dans son sommeil, paisiblement et sans douleur », a publié sa famille sur X, qui veut se souvenir de « ses conseils et sa gentillesse ».
María Branyas était la doyenne de l’humanité, selon le Groupe de recherche gérontologique des États-Unis (US Gerontology Research Group) et selon le Livre Guinness des records.
Elle avait survécu à la pandémie de grippe espagnole de 1918, à deux guerres mondiales, à la Guerre civile espagnole, ainsi qu’au Covid, qu’elle avait attrapé en 2020 peu après avoir atteint ses 113 ans et dont elle avait guéri en quelques jours.
Branyas vivait dans la maison de retraite de Santa Maria del Tura, à Olot, en Catalogne, depuis plus de vingt ans.
Après la mort de Branyas, la personne la plus vieille du monde encore en vie est la Japonaise Tomiko Itooka, née le 23 mai 1908, âgée donc de 116 ans, selon le Groupe de recherche gérontologique des États-Unis.
Morte en 1997, la Française Jeanne Calment, qui a vécu jusqu’à 122 ans et 164 jours, est la personne la plus âgée connue à ce jour.
S.L.