Variole du singe : risque limité de propagation au Royaume-Uni
Les risques de propagation du nouveau variant du Mpox demeurent limités en Grande-Bretagne, ont indiqué jeudi les autorités sanitaires du pays. En dépit de ce faible risque, des plans ont été élaborés pour faire face à toute éventualité, ont indiqué ces autorités.
« Le risque pour la population britannique est actuellement considéré comme faible », a indiqué Meera Chand, directrice adjointe de l’Agence britannique de sécurité sanitaire (UKHSA), ajoutant qu’une planification est en cours pour se préparer à toute éventualité. Des plans sont en cours pour garantir que les professionnels de santé britanniques soient conscients des principaux signes à surveiller et disposent de tests rapides, a dit la responsable.
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a déclenché mercredi son plus haut degré d’alerte au niveau international face à la résurgence des cas de Mpox en Afrique. L’épidémie a fait 548 morts en République Démocratique du Congo (RDC) depuis le début de l’année en cours, a indiqué jeudi le ministre congolais de la Santé, Samuel-Roger Kamba.
Un total de 38.465 et 1.456 décès à cause de cette maladie, anciennement connue sous le nom de variole du singe, ont été signalés dans 16 pays africains depuis janvier 2022, avec notamment une augmentation de 160% des cas en 2024 comparé à l’année précédente, selon des données publiées la semaine dernière par l’Agence de Santé CDC-Afrique.