En novembre prochain, nous serons 8 milliards sur Terre
La population mondiale pourrait atteindre environ 8,5 milliards en 2030, selon le département des affaires économiques et sociales de l’ONU, qui relève que cette population croît actuellement à son rythme le plus lent depuis 1950.
D’après cette projection publiée lundi, la population mondiale devrait passer à 8 milliards d’âmes en novembre prochain alors qu’en 2050, le nombre devrait atteindre 9,7 milliards, avec un pic à environ 10,4 milliards de personnes dans les années 2080 avant un maintien à ce niveau jusqu’en 2100.
L’augmentation de population attendue dans les prochaines décennies sera concentrée pour plus de la moitié dans huit pays, à savoir la République démocratique du Congo, de l’Egypte, de l’Ethiopie, de l’Inde, du Nigeria, du Pakistan, des Philippines et de la Tanzanie.
Dans un communiqué à cette occasion, le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres a indiqué qu’alors que « nous anticipons la naissance du huit milliardième habitant de la Terre », il est de “notre responsabilité partagée de prendre soin de notre planète et un moment pour réfléchir sur les points où nous ne respectons toujours pas nos engagements les uns envers les autres ».
C’est aussi « l’occasion de célébrer notre diversité, de reconnaître notre humanité commune et de nous émerveiller devant les progrès de la santé qui ont prolongé la durée de vie et réduit considérablement les taux de mortalité maternelle et infantile », a précisé le haut responsable onusien.
Le rapport onusien intitulé “Perspectives de la population mondiale 2022″, indique aussi que la fécondité a nettement diminué au cours des dernières décennies pour de nombreux pays.
“Aujourd’hui, deux tiers de la population mondiale vivent dans un pays ou zone où la fécondité au cours de la vie est inférieure à 2,1 naissances par femme, soit à peu près le niveau requis pour une croissance zéro à long terme pour une population à faible mortalité”, indique-t-on dans le rapport, ajoutant que la population de 61 pays ou zones devrait diminuer de 1% ou plus entre 2022 et 2050, en raison de la persistance de faibles taux de fécondité et, dans certains cas, de taux d’émigration élevés.