Partygate: Boris Johnson ne compte pas démissionner
Le Premier ministre britannique Boris Johnson, qui a été mis à l’amende mardi par la police pour avoir assisté à une fête organisée à Downing Street durant le confinement, s’est à nouveau excusé tout en écartant l’éventualité d’une démission. S’adressant à la presse depuis sa résidence de campagne de Chequers, Johnson a confirmé avoir payé l’amende pour s’être rendu à un événement à Downing Street en date du 19 juin 2020.
Il s’agissait d' »un bref rassemblement » qui a duré « moins de 10 minutes », a-t-il souligné. « En toute franchise, à ce moment-là, il ne m’est pas venu à l’esprit que cela aurait pu être une violation des règles ».
La police a jugé les choses différemment, a-t-il noté, assurant qu’il « respecte pleinement le résultat de son enquête. »
« Je reconnais en toute sincérité que les gens étaient en droit de s’attendre à mieux », a concédé Johnson, ajoutant qu’il comprenait la colère que le public pouvait ressentir du fait qu’il n’a pas respecté les règles instaurées par le gouvernement qu’il dirige.
A la question de savoir s’il allait démissionner, il a répondu vouloir « être en mesure de remplir le mandat que j’ai reçu et aussi de m’attaquer aux problèmes auxquels le pays doit faire face en ce moment, et de m’assurer que nous continuons à travailler pour les citoyens de ce pays ».
Le Chancelier de l’Échiquier Rishi Sunak et l’épouse du Premier ministre Carrie Johnson se sont également vu infliger une amende pour les mêmes motifs. Ce scandale avait mis dans l’embarras Boris Johnson et ses proches collaborateurs pendant de nombreuses semaines, mais le dirigeant conservateur, qui a présenté mi-janvier des excuses publiques à la Chambre des Communes, avait exclu toute démission, appelant à attendre les conclusions de l’enquête policière.
S.L. (avec MAP)