Espagne: il n’y aura pas de prolongation de l’état d’alerte sanitaire
Le président du gouvernement, Pedro Sánchez, a réaffirmé, mercredi, que son « intention » n’est pas de prolonger l’état d’alerte sanitaire au-delà du 9 mai.
« L’intention du gouvernement n’est pas de prolonger l’état d’alerte », a-t-il défendu lors de sa comparution devant le Congrès des députés pour rendre compte de l’évolution de l’état d’alerte et du plan de relance économique et social que le gouvernement a conçu et qu’il enverra bientôt à Bruxelles pour recevoir des fonds européens.
Selon M. Sanchez, à partir du 9 mai, il sera possible de se passer de cet outil car la situation n’est pas comparable à celle qui existait lorsqu’il a fallu y recourir le 25 octobre dernier, grâce notamment aux progrès de la vaccination.
Toutefois, le président du gouvernement a averti que « le succès » de la nouvelle phase de la lutte contre la pandémie de coronavirus qui s’ouvrira plus tard dépendra « de l’unité de tous », de l’efficacité de la « coordination » de toutes les administrations et de la « responsabilité individuelle ».
« Au cours de ce trimestre, nous allons accélérer intensivement le rythme de la vaccination », a-t-il assuré, avant de préciser que, grâce à cela, et au fait que l’arrivée des doses sera également intensifiée, l’objectif d’avoir 70 % de la population vaccinée d’ici la fin août sera atteint.
En tout cas, malgré le rythme de la vaccination, M. Sanchez a insisté qu’il ne faut pas « baisser la garde » parce que « le virus est toujours là », et la quatrième vague du coronavirus a déjà donné « des avertissements ces semaines. »
« Heureusement, cette vague a frappé l’Espagne de manière plus douce que dans d’autres pays. Mais nous ne pouvons pas nous détendre juste au moment où nous sommes au bout du tunnel », a-t-il ajouté.