Licencié pour harcèlement sexuel, Moncef Slaoui brise le silence
Après des années de bons et loyaux services, le Belgo-Marocain Moncef Slaoui a été écarté de son poste de président du Conseil d’administration de GlaxoSmithKline (GSK). Un licenciement « avec effet immédiat » qui fait suite à des accusations de harcèlement sexuel par une employée de GSK.
Quelques heures après cette décision, Moncef Slaoui est sorti de son silence pour présenter ses excuses à l’employée en question. «C’est avec grand regret que j’ai appris mon licenciement. Je suis désolé que mon comportement ait mis ma collègue dans une telle situation. Je lui présente mes excuses pour toute la détresse que je lui ai causée. Je voudrais également m’excuser auprès de ma femme et de ma famille pour cette douleur. Je travaillerai dur pour me racheter auprès de tous ceux qui ont été affectés par cette situation», a indiqué Slaoui, dans un communiqué relayé par les médias américains.
Il a également annoncé qu’il comptait prendre quelques jours de congé pour passer du temps avec sa famille.
Pour rappel, selon un communiqué de GSK, le limogeage de Dr. Slaoui intervient après la réception d’une lettre « contenant des allégations de harcèlement sexuel envers une employée de GSK, il y a de cela plusieurs années alors qu’il était (Dr. Slaoui, ndlr) employé de GSK », ajoutant que « les comportements de Dr. sont inacceptables et représentent un abus de sa position de leader, violant les politiques de l’entreprise ».
Le géant de l’industrie pharmaceutique mondiale affirme que dès la réception de la lettre, le conseil d’administration « a immédiatement lancé une enquête auprès d’un cabinet d’avocats pour enquêter sur les allégations ».
Christopher Corsico, Senior Vice-President chez GSK et membre actuel du conseil d’administration de Galvani, remplacera Dr. Slaoui.
H.M.
