Reconfinement: 56% des Français concernés adhèrent à la mesure
Seuls 56% des habitants des territoires concernés par le reconfinement, qui entre en vigueur ce vendredi à minuit pour freiner la forte progression du Covid-19, adhèrent à cette mesure, selon les résultats d’un sondage publié vendredi.
Une écrasante majorité des personnes interrogées considèrent cette nouvelle mesure, mise en place dans le sillage d’une forte progression du Covid-19 et de ses variants, comme trop tardive et insuffisante pour contrer le regain de l’épidémie de Covid-19, d’après cette enquête d’opinion menée par l’institut Odoxa pour Le Figaro et franceinfo.
Au total, 43% des résidents des 16 départements, dont Paris et sa région, soumis à ce confinement instauré pour au moins 4 semaines s’y opposent.
Dans l’ensemble de la population française, 70% jugent favorablement ces nouvelles restrictions contre 29% qui se disent opposés. Mais c’est beaucoup moins que lors du premier confinement un an plus tôt, où le taux national d’adhésion atteignait 96%.
Selon le sondage, 78% des Français et 75% des habitants concernés considèrent que ces mesures « auraient dû être décidées plus tôt » et qu’elles sont « insuffisantes compte tenu de la situation sanitaire actuelle » (respectivement 52% et 51%).
Les habitants des zones concernées sont en majorité opposés à la fermeture des commerces dits « non essentiels » (59%) et à l’attestation de sortie en journée (55%). En outre, 65% parmi eux ont salué le maintien des écoles et collèges ouverts et 62% se sont déclarés en faveur de l’interdiction des déplacements interrégionaux.
En outre, dans les zones confinées, seuls 53% assurent qu’ils respecteront les restrictions « scrupuleusement », 47%, en particulier les plus jeunes, pensant s’autoriser « quelques écarts » (37%) voire ne pas les respecter du tout (8%).
A partir de ce vendredi à minuit (HL) et pour au moins quatre semaines, une bonne partie de la France sera confinée pour la troisième fois, depuis l’apparition, il y a un an, de l’épidémie du Coronavirus qui a fait jusqu’à présent plus de 91.000 morts dans le pays.
Face à une flambée de cas de contamination au Covid-19, notamment son variant britannique considéré comme plus contagieux, et qui met sous pression les hôpitaux français, l’exécutif s’est résigné à confiner de nouveau pas moins de 16 départements concentrant 21 millions d’habitants, soit le tiers de la population française.
En Île-de-France, dont la capitale Paris, dans les Hauts-de-France, ainsi que dans les Alpes-Maritimes, l’Eure et la Seine-Maritime, le confinement débutera vendredi à minuit, et se poursuivra pour une durée prévue de quatre semaines au moins. Dans d’autres secteurs des Hauts-de-France et des Alpes-Maritimes, qui étaient déjà confinés le week-end, vont le devenir sept jours sur sept.
IT