Les Etats-Unis vont payer 200 millions de dollars à l’OMS
Le secrétaire d’État américain Tony Blinken a indiqué mercredi que les États-Unis comptent payer, d’ici fin février, plus de 200 millions de dollars de leurs obligations financières vis-à-vis de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), confirmant l’engagement de Washington de rejoindre l’organisation multilatérale en cette période de pandémie de coronavirus. « Il s’agit d’un pas en avant essentiel vers l’accomplissement de nos obligations financières en tant que membre de l’OMS, et il reflète notre engagement renouvelé à faire en sorte que l’OMS bénéficie du soutien dont elle a besoin pour mener la riposte mondiale à la pandémie, alors même que nous travaillons à la réformer pour l’avenir», a déclaré Blinken lors d’une réunion virtuelle du Conseil de sécurité des Nations Unies consacrée à la mise en œuvre de la résolution 2532 (2020) sur la cessation des hostilités mondiales pour faire face à la Covid-19.
Le haut diplomate américain, qui s’adressait au forum pour la première fois depuis sa prise de fonction, a souligné la nécessité pour la réponse Covid-19 d’être focalisée sur le monde et pour toutes les nations de faire leur part pour lutter non seulement contre l’épidémie actuelle, mais aussi les crises sanitaires majeures à venir. « Les États-Unis estiment que le multilatéralisme, l’Organisation des Nations Unies et l’Organisation mondiale de la santé sont essentiels, non seulement en tant que réponse sanitaire et humanitaire internationale efficace contre la COVID-19, mais aussi en renforçant les capacités sanitaires mondiales et la sécurité pour l’avenir », a ajouté le responsable américain.
Au cours de cette réunion, le Secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres, a appelé à un « plan mondial de vaccination » afin de vaincre la pandémie, estimant que l’équité en matière d’accès aux vaccins constitue aujourd’hui « le plus grand test moral » devant la communauté internationale. « Le monde a un besoin urgent d’un plan mondial de vaccination pour rassembler tous ceux qui ont la puissance, l’expertise scientifique et les capacités de production et financières requises », a déclaré Guterres.
S.L. (avec MAP)