L’UE réclame la libération « immédiate » de l’opposant russe Alexeï Navalny
L’Union européenne (UE) a appelé mardi à la libération « immédiate » de l’opposant russe Alexeï Navalny, condamné par un tribunal de Moscou à trois ans et demi de prison ferme.
« Nous n’acceptons pas sa condamnation », a écrit le président du Conseil européen, Charles Michel, sur Twitter, réitérant l’appel de l’UE à libérer immédiatement l’opposant russe.
Même son de cloche pour la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui a dénoncé la condamnation de Navalny, réclamant sa libération « immédiate et sans condition ».
Alexei Navalny a été condamné mardi par un tribunal de Moscou à trois ans et demi de prison ferme, révoquant le sursis d’une précédente condamnation.
La juge Natalia Repnikova a indiqué que Navalny devra purger trois ans et demi de prison de sa peine prononcée en 2014, moins la durée qu’il avait passé assigné à résidence cette année-là.
Selon le Tribunal, il a violé les conditions du contrôle judiciaire qui accompagnait sa peine de trois ans et demi avec sursis qui a donc être transformée en sentence ferme. L’opposant russe devra donc passer deux ans et demi en détention, selon son organisation, le Fonds de lutte contre la corruption. Son avocat a toutefois annoncé qu’il ferait appel.
Alexeï Navalny avait été condamné à ce sursis en 2014 pour des détournements dans la filiale russe d’un groupe français, via une entreprise de transport qu’il détenait avec son frère.
Il a été arrêté le 17 janvier puis incarcéré à son retour d’Allemagne où il avait été soigné cinq mois durant des conséquences d’un empoisonnement présumé.
FO